Modèle du code

Le modèle du code a été créé par Claude Shannon et Waren Weaver en 1948. Claude Shannon est le premier qui énonce un paradigme techniciste de la communication représenté sous la forme d’un petit schéma très connu :

• La source d’information produit un message à transmettre à la destination.

• L’émetteur transforme le message à l’aide d’un code de façon à produire un signal approprié à la transmission dans le canal.
  

• Le canal peut être une paire de fils métalliques, un câble coaxial, un faisceau lumineux, une bande de fréquences radio qui permettent tous de transporter un signal. Lors de la transmission, ou sur l’appareil émetteur ou récepteur, le signal peut être perturbé par du bruit.

• Le récepteur fait l’opération inverse de l’émetteur, il reconstruit le message à partir du signal reçu. Le récepteur doit donc disposer du même code que l’émetteur.

• La destination fait l’opération inverse de la source, elle reconstruit la pensée de la source à partir du message reçu depuis le récepteur.
  

L’information est une quantité pour Shannon, une mesure de la liberté de choix dont dispose la source quand elle prépare son message. Un message apporte d’autant plus d’information que sa probabilité d’apparition est faible.

Claude Shannon nous explique que le bruit, ce sont les perturbations, les dégradations inévitables du signal, forme réelle du message. Ces perturbations peuvent arriver :

• Lors de la transmission physique du signal par le canal,
  

• De l’émetteur et du récepteur,
  

• Du code.

Pour lutter contre le bruit, Claude Shannon nous propose la redondance. Un signe redondant n’apporte pas d’information car le message resterait compréhensible ou pourrait être reconstitué, même si ce signe disparaissait.

Plus il y a de signes redondants, moins le message est économique, mais plus on est sûr qu’il arrivera « entier » à destination (diminution du bruit). Pour avoir une communication efficace, on peut économiser la transmission de signes hautement probables (peu informatifs) mais il faut répéter des signes peu probables (hautement informatifs).