L'éclatement de l'ORTF par la loi du 7 août 1974 constitue l’une des plus importantes étapes de l’évolution des structures du système audiovisuel français. Au sein de l’ORTF, qui était directement placé sous la tutelle du ministre chargé de l’Information – et qui la contrôlait directement - la production, la gestion des émetteurs, la radio et les 3 chaînes de télévision se trouvaient regroupées dans un organisme unique. Souhaitant mettre en avant les principes d’autonomie, de responsabilité et de concurrence, la nouvelle organisation du service public audiovisuel s’est ainsi faite au profit de plusieurs organismes autonomes les uns des autres et correspondant aux différentes fonctions exercées jusque-là par l’ORTF :
- 4 sociétés nationales de programme (TF1, A2, FR3, Radio-France)
- 1 établissement public de diffusion (Télédiffusion de France, TDF)
- 1 société de production (SFP)
- 1 Institut national de l’audiovisuel (INA).
La fin de l’ORTF marquera d’une part la séparation entre deux conceptions de la régulation des médias audiovisuels et d’autre part la naissance de la concurrence entre les chaînes.