L’invention du cinéma remonte à 1832. C’est à cette date que le physicien belge Joseph Plateau construit l’ancêtre du cinéma : le phénakistiscope, un jouet optique qui permet de voir des images en mouvement par le procédé de l’illusion optique. Il sera rejoint entre 1832 et 1894 par d’autres inventions permettant également de créer l’illusion du mouvement grâce à la persistance rétinienne: celles du thaumatrope (réalisé par le médecin britannique John Ayrton Pâris), et du praxinoscope un appareil que le français Charles-Émile Reynaud appelle aussi « théâtre optique » et qu’il utilisera entre 1892 et 1900 pour projeter en public des saynètes d’une durée de 5 à 15 minutes comportant chacune plusieurs centaines de dessins. Mais c’est vraiment avec le cinématographe inventé par les Frères Auguste et Louis Lumière, un dispositif constitué à la fois d’une caméra de prise de vues et d’un projecteur de cinéma, que naît le cinéma avec le dépôt de brevet de leur invention le 13 février 1895.
Le cinéma
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Le burlesque
Le burlesque, genre cinématographique appartenant à la famille plus large des films comiques apparaît dès les débuts du cinéma. Il relève de nombreuses comédies populaires telles que la commedia dell’arte italienne ou le music-hall anglais. En France, au début du 20ème siècle, les firmes se lancent toutes dans la production de séries burlesques mais c’est à Hollywood que le genre connaîtra son développement le plus important avec la découverte de la plupart des grands comiques du muet : Ben Turpin (l’homme qui louche), Harry Langdon (le rêveur lunaire), Laurel et Hardy (le maigre et le gros) ou le très populaire Charlie Chaplin en qui les spectateurs verront le symbole d’un homme libre et têtu, en lutte contre les injustices perpétrées par la société et les gens qui la gouvernent. Ainsi, Les Temps modernes s’affiche comme une satire contre l’aliénation du travail à la chaine tout comme Le Dictateur vis-à-vis du fascisme allemand.
La Nouvelle Vague
La Nouvelle Vague, dénomination appliquée, à la fin des années 1950, par la critique, à un certain nombre de jeunes cinéastes qui défendaient un cinéma d’auteurs, s’inscrit dans l’histoire culturelle française comme un mouvement de légitimation du cinéma, qui va accéder, malgré son mode de production et de consommation industriel, au rang d’art à part entière.
Ces réalisateurs (J.L. Godard, F. Truffaut, C. Chabrol, E ; Rohmer issus pour la plupart des Cahiers du cinéma) avaient réussi à imposer un nouveau ton, un nouveau style et de nouvelles pratiques : films à petit budget, tournage dans des décors naturels, équipes légères (peu de personnes sur le tournage), nouvelles thématiques traduisant les mouvements et évolutions sociétales et mise en avant d’une idée de l’auteur qui domine leur personnalité et organise leur œuvre.
Bien qu’elle se soit rapidement dispersée, la Nouvelle Vague a ouvert la voie à toute une génération de cinéastes, aussi bien en France qu’à l’étranger.