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La soutenance

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Soutenir son mémoire devant le jury

Pour convaincre le jury il faut :

1. Soigner sa communication verbale :

  • Un rythme de voix ni trop rapide ni trop lent
  • Une voix ni trop grave ni trop aiguë
  • Un débit calme 
  •  Une voix modulée, vivante
  •  Un volume adapté à la taille de la pièce

2. Faire preuve de rigueur, c’est : 

  • Un discours structuré (introduction, transitions récapitulatives, conclusion) 
  • Une mise en avant des points essentiels 
  • Le respect du temps de parole 
  • Un vocabulaire compréhensible, sans jargon Des silences, des pauses

3. Veiller à sa communication non verbale :

  •  Eviter les tics gestuels et verbaux (grattement de gorge, mains dans les cheveux, "heu...", etc.) 
  • Parler de manière ouverte, disponible 
  • Se montrer motivé et enthousiaste 
  • Regarder chaque membre du jury (pour ne pas regarder le lointain...) 
  • S'exprimer aussi avec les mains

La fiche synoptique de synthèse

Un bon support de formulation, c’est :

1. Une fiche synoptique à 3 fonctions : 

  • Une fonction mnémotechnique
  • Une fonction d’aide à la vérification de la pertinence de votre démarche
  • Une fonction d’archivage 

2. Un art de la mise en page de votre savoir :

  • Une série de tableaux séparés par des titres, sur une seule page
  • Des sous-titres permettant de comprendre votre démarche méthodologique
  • Un raisonnement, une connexion logique rendus visibles
  • Une mise au jour de l’état de connaissance initial et de l’état de connaissance final
  • Des textes périphériques et des schémas

3. Le but de la fiche synoptique est :

  • Une communication purement technique
  • Une communication logique et méthodologique
  • Poser votre sujet (et pas seulement le thème) 
  • Restituer les grandes étapes de votre démarche
  • Analyser et synthétiser les informations

Se préparer avant l’oral de la soutenance

Pour se sentir prêt il faut :

1. S’entraîner chez soi :

  • Répéter votre oral devant une webcam jusqu’à satisfaction
  • Anticiper les questions prévisibles et plus insolites 
  • Assister à d’autres soutenances (sur Youtube ou en IUT)
  • Glaner des conseils de coachs pour l’oral sur Youtube

2. Identifier vos points vulnérables à l’oral. Si :

  • Vous perdez le fil de votre propos
  • Vous êtes gêné(e) par les questions
  • Vous parlez trop vite
  • Vous tremblez
  • Vous n’osez pas regarder le jury

3. Transformer vos points faibles en points forts :

  • Vous servir d’un Powerpoint comme support de votre propos
  • Prévoir de reformuler vous-même des questions qui vous seront posées
  •  Insérer de brefs silences dans votre propos
  • Vous entraîner à vous déplacer en parlant, un stylo à la main
  • Rester concentré sur votre propos, pensif, en regardant le jury

Les questions à préparer pour l’oral

Les incontournables sont :

1. A propos de votre motivation :

  • Comment avez-vous choisi votre sujet de mémoire ?
  • Quelle est votre problématique ?
  • Quelles investigations avez-vous menées ?
  • Quelles réponses avez-vous apportées à votre question de départ ?

2. A propos de l’expérience que vous en avez tiré :

  • Qu’avez-vous acquis en termes de savoirs ?
  • Qu’avez-vous acquis en termes de savoir-faire ?
  • Qu’avez-vous acquis en termes de savoir-être ?
  • Qu’est-ce qui vous a paru difficile, pourquoi ?
  • Quelle(s) question(s) reste(nt) encore en suspens ? 

3. A propos de vos perspectives professionnelles :

  • Ce stage a-t-il suscité de nouvelles représentations, questions ou attentes ?
  • Ce stage vous a-t-il révélé vos défauts, qualités ?
  • Quelle anecdote auriez-vous à raconter de votre stage ?
  • Quels conseils donneriez-vous à un étudiant qui suivrait vos traces ?

Le choix des mots et des formules appropriés

Vous obtiendrez la reconnaissance du jury si :

1. Vous ménagez des transitions entre chaque partie : 

  • Multiplier les mots de liaison qui « forcent » l'attention du jury 
  • Employer des formules d'attente et de renvoi
  • Récapituler ce que vous avez montré par étape
  • Annoncer le thème de la partie qui va suivre

2. Vous allégez l’annonce des points qui vont être traités :

  • En début de partie : “premièrement”, “en premier lieu”…
  • Pour comparer : “tel que”, “de la même façon”…
  • Pour les exemples : “prenons le cas de”, “c’est le cas de”…
  • Pour conclure : “en définitive”, “finalement”, “au bout du compte”…

3. La conclusion apporte une valeur ajoutée au reste : 

  • Récapituler les articulations majeures de votre réflexion
  • Apporter une réponse (même partielle) à votre problématique de départ
  • Une ouverture éventuelle à votre projet
  • Ne pas oublier de remercier le jury de son écoute

Les vertus des temps de silence

Savoir utiliser les silences et les pauses :

1. C’est faire de ses faiblesses un atout : 

  • Vous reprenez votre souffle
  • Vous faites ressortir les mots importants
  • Vous vous évitez de bafouiller quand vous cherchez vos mots
  • Vous vous reprenez quand vous bloquez sur une idée

2. C’est enrichir votre communication avec le jury :

  • Vous vous donnez les moyens de vous concentrer 
  • Vous donnez au jury la possibilité d’assimiler ce que vous avez dit
  • Vous créez un effet de suspense
  • Vous faites preuve de recul par rapport à votre propos
  • Vous donnez l’impression d’une autocritique 

3. Vous gardez un certain contrôle de votre auditoire :

  • Ce recul ajoute une intelligence à votre propos
  • Vous créez une certaine connivence avec votre auditoire
  • Vous apaisez les questions tatillonnes du jury…
  • Vous dégagez une relative confiance en vous

La bienséance et l’oral de la soutenance

Quelle que soit l’époque, certains codes demeurent :

1. Le respect de l’autre :

  • La ponctualité est sacrée (arriver en avance)
  • Faire un effort vestimentaire (veste/pantalon et tailleur)
  • Proscrire tout chewing-gum 
  • Eviter les parfums capiteux…

2. Un niveau de langue plus soutenu :

  • Penser aux négations (“il ne faut pas”, “nous n’avons pas”…)
  • Eviter la langue parlée, familière, du quotidien
  • S’entraîner avant afin de limiter les tics verbaux (“heu…”)
  • S’entraîner avant à parler lentement, à peser chaque mot
  • Réfléchir à voix haute, voire se poser des questions

3. Une gestuelle maîtrisée :

  • Ne pas hésiter à parler avec les mains
  • Promener votre regard d’un membre du jury à l’autre
  • Gare aux tics gestuels (main dans les cheveux, main devant la bouche…)
  • Eviter de parler au jury de profil (soyez bien face à face)

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