La retraite : le mode classique pour quitter la fonction publique est la retraite. Elle est calculée, pour chaque agent public, en fonction de sa propre carrière. Elle intervient en général à partir de 60 ou 62 ans. Des dispositifs dérogatoires existent au profit des agents publics, au regard notamment du nombre d’enfants qu’ils ont eus, ou si l’un d’entre eux est invalide. La pénibilité et le handicap peuvent également être pris en compte. Ces règles s’appliquent aussi bien aux fonctionnaires qu’aux contractuels.
Le décès : il entraîne automatiquement la sortie de l’agent public de la fonction publique, qu’il soit titulaire ou contractuel. Des droits sont cependant accordés au conjoint survivant ou aux enfants mineurs. Chaque fonction publique gère ces questions en propre.
L’abandon de poste : lorsqu’un fonctionnaire abandonne son emploi, après une procédure stricte, il perd la qualité pour être agent public. Pour un agent contractuel, l’abandon de poste est considéré comme une résiliation du contrat public. Dans les deux cas, il n’y aura pas de rémunération de l’agent public pendant la période où il n’a pas travaillé.
Le licenciement : l’administration a le droit de licencier ses agents publics, sous conditions. On parle alors de révocation. Dans ce cas, il y a impossibilité à vie de pouvoir réintégrer l’administration. Quand il s’agit d’un fonctionnaire, la procédure intervient, en règle générale, après une ou plusieurs fautes et passage devant une commission disciplinaire. Il peut, cependant, en théorie, avoir lieu quand il y a suppression du service public. Quand il s’agit d’un agent contractuel, une commission se prononce et le licenciement a pour conséquence la résiliation du contrat administratif. C’est le tribunal administratif qui est compétent pour juger de la légalité du licenciement des agents publics.
La démission : les agents publics, qu’ils soient titulaires ou contractuels, peuvent démissionner :
- pour les titulaires, la démission doit être acceptée, sans quoi l’administration pourra se retourner contre l’agent, le licencier, voire le révoquer (avec des conséquences financières supplémentaires) ;
- pour l’agent contractuel, la démission est possible, sans justifier la raison et sous condition de respecter les délais de démission (entre huit jours et deux mois, selon l'ancienneté).