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Les grands concepts 2

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Le béhaviorisme

En réaction au développement des approches de Wundt et de Freud qui étudiaient les faits de l’esprit, certains psychologues créent le mouvement béhavioriste, à partir de 1913. Incarné par WATSON, ce courant déclare que l’introspection n’est pas une science et ne peut donc pas servir à la psychologie.

Il crée ainsi le schéma S-R (Stimulus- Réponse) en empruntant aux expériences de PAVLOV et la notion de conditionnement. Selon ce schéma, chaque stimulation donne lieu à une réponse qui est apprise et peut devenir automatique. Ainsi, le béhaviorisme, en tant que science du comportement, se propose d’étudier les Réponses et de quelle façon celles-ci sont déclenchées par les stimulations.
Le behaviorisme nous a permis d’apprendre beaucoup sur l’usage adéquat de la punition et de la récompense, sur l’apprentissage et sur les possibilités de modifications à long terme des comportements. 

Cependant, ce courant a été très critiqué par certains psychologues, qui pensaient que cette psychologie-là avait « perdu conscience ». Une autre critique survient du fait que de nombreuses expériences dans ce courant sont réalisées sur des animaux et non pas sur des êtres humains.

Approches et domaines de la psychologie

La famille « psy ».

L’ensemble des sous-disciplines de la psychologie est né de la philosophie, de la médecine et de la physique. En parallèle, se sont d’abord développés les approches scientifiques, les approches psychanalytiques et l’humanisme.
Le schéma ci-dessous récapitule les principaux domaines de la psychologie et leurs liens les uns avec les autres.

 

La psychologie humaniste

Dans les années 1960, la psychologie humaniste - qui se situe entre psychanalyse et béhaviorisme - permet la création de pratiques thérapeutiques diverses mais toutes axées sur l’épanouissement de l’individu. 

La bienveillance et le respect du patient dans son apprentissage de l’autodétermination caractérisent ainsi la psychologie humaniste. La psychologie humaniste s’oppose en effet à la notion de déterminisme. Ce courant stipule que le comportement n’est pas seulement le résultat d’un conditionnement (opposition au béhaviorisme) mais n’est pas non plus le résultat de forces inconscientes (opposition à la psychanalyse). Selon ce courant, l’individu bien qu’il soit influencé par son expérience, son éducation, son vécu ou sa personnalité peut, à tout moment de sa vie, librement faire ses propres choix. Ainsi, tout n’est pas déterminé à l’avance et n’est pas figé.
Les précurseurs sont Carl Rogers, qui a développé la notion d’empathie, et Abraham Maslow, qui a travaillé sur la notion de besoin (physiologique et psychique). 

À l’heure actuelle, ce champ se développe encore sous la forme notamment de la psychologie positive, où l’on retrouve des notions telles que l’auto-détermination, les forces et les vertus, la résilience ou l’auto-compassion.

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