L’industrie pharmaceutique et l’économie du médicament

Plusieurs grandes institutions sont indispensables à la mise sur le marché des médicaments :

• Pour qu’une autorisation de mise sur le marché soit acceptée, il faut que le RCP (Résumé des Caractéristiques Produit) soit validé par l’ANSM ou l’EMA (pour les dossiers européens). L’ANSM (anciennement AFSSAPS) a été créée en 1999 pour réguler et surveiller l’industrie du médicament.
• L’HAS (Haute Autorité de Santé, créée en 2004) met en place une commission de transparence pour vérifier le SMR (Service Médical Rendu) et l’ASMR (Amélioration du Service Médical Rendu). Elle évalue l’intérêt des médicaments et a un rôle d’information.
• Le taux de remboursement d’un médicament est évalué par l’UNCAM (Union Nationale des Caisses d’Assurance Maladie, créée en 2004) : remboursement à 100% (vignette blanche barrée), 60% (vignette blanche) ou vignette bleue (30%).
• Le prix du médicament est évalué par le CEPS : Comité Économique des Produits de Santé.

Le prix est fixé par le CEPS, il n’est pas libre.

La publicité pour les médicaments est très encadrée et donc difficile (interdite en officine).

Les grossistes ont une obligation de service public.

Le grossiste répartiteur est soumis à une autorisation d’ouverture et doit avoir un pharmacien avec une expérience de 6 mois. Il doit assurer les livraisons (pendant au moins deux semaines et sous 24 heures).

Les pharmaciens sont soumis à une autorisation d’ouverture et une pharmacie doit impérativement avoir un pharmacien responsable avec au moins deux ans de pratique.

Monopole des médicaments vendus en pharmacie : sous l’article du code de la santé publique L4211-1 ; on trouve les médicaments humains, les pansements, les huiles essentielles, les plantes médicinales, les laits maternels, les aliments de régime et les tests de diagnostic in vitro.

5 grands groupes pharmaceutiques possèdent presque le tiers du marché.

Les médicaments les plus vendus sont les antalgiques.