Le financement du sport professionnel repose sur plusieurs postes de revenus. Ils n’ont pas tous la même importance suivant les sports. Le volley-ball professionnel dépend beaucoup plus de sa billetterie et ne touche presque rien en droits télévisés. Les clubs de rugby du Top 14 sont davantage dépendants des recettes des matchs que les clubs de football de Ligue 1.
Si les droits télévisés sont les revenus les plus importants dans le sport professionnel mondial de première division pour les sports les plus mondialisés (football, rugby, tennis, basketball, football américain…), tous ne sont pas concernés. Les équipes de cyclisme n’en reçoivent pas directement puisque ces droits sont versés aux organisateurs des courses.
Les ressources commerciales sont essentielles et communes pour la majeure partie des sports professionnels. Elles se décomposent en plusieurs postes d’importance variable suivant les sports. Les ressources du sponsoring et des partenariats sont primordiales et se traduisent par de la visibilité dans les tribunes et sur les maillots, et des prestations associées (prestations d’hospitalité, loges…). Le mécénat est une forme de ressource particulière. Le rugby et les sports à moindre visibilité en dépendent souvent. Les recettes liées aux droits de mutations, les transferts, sont une ressource importante pour les sports qui en bénéficient.
S’ajoutent les ressources liées aux matchs (billetterie, boissons, nourriture et prestations) et aux produits dérivés. Suivant les sports, la structure des revenus peut être plus ou moins déséquilibrée. Aujourd’hui, la crise du Covid-19 remet en question tous les postes de revenus du sport professionnel.