Un mouvement d’opposition au sport se développe autour de G. Hébert pour lequel la question de l’éducation physique est avant tout d’ordre pédagogique et non physiologique ou médicale. Hébert développe l’idée qu’un nageur fait de la natation tant qu’il ne mesure pas sa performance. S’il mesure sa performance (temps, durée, obstacles), il ne fait plus de la natation, mais du sport.

Hébert promeut une méthode naturelle consistant à s’inspirer de la façon dont la nature et les exercices utiles de la vie permettent le développement du corps. C’est pour cela qu’il s’oppose au sport-spectacle et au culte du corps naissant. Sa méthode réfute toute spécialisation dans des exercices précis et préconise une approche généraliste du sport.

  • 1925 : publication du Sport contre l’Éducation physique de G. Hébert ;
  • 1936 : publication de L’Éducation physique virile, morale, par la méthode naturelle de G. Hébert.

À la veille de 1936, le sport n’est donc toujours pas réellement introduit à l’école qui reste le lieu de la transmission de la « culture légitime ». Certains acteurs du monde du sport s’opposent aussi à l’introduction du sport dans l’enseignement par peur de l’introduction de l’enseignement dans le sport.