Le sport en France a un poids économique évalué à plus de 42 milliards d’euros selon les dernières enquêtes du ministère des Sports. Cependant, l’importance économique du sport est difficile à quantifier d’où une extrême diversité des chiffrages. Dans la création de richesses nationales, il est compliqué de définir ce qui provient directement de la filière sportive et ce qui s’y rapporte comme le bénévolat (7,5 milliards d’euros pour 4 millions de bénévoles) ou tout ce qui touche aux retombées du sport au sens large.
Aujourd’hui, en l’absence de comptes nationaux du sport, seule la dépense sportive nationale sert de mesure pour estimer le poids économique du secteur. L’État français considère, en n’évaluant pas la part économique du bénévolat, que « le marché du sport représentait plus de 37 milliards d’euros en 2016, soit près de 2% du Produit intérieur brut (PIB) national. Un chiffre qui comprend à la fois les biens liés au sport, la gestion des infrastructures sportives et les services associés, comme les sponsors ou la billetterie ».
Le sport a donc un poids économique conséquent dans notre économie nationale et il ne cesse de croître. Entre 2005 et 2015, la dépense sportive a augmenté de 19% et la tendance haussière n’a cessé de s’affirmer jusqu’en 2020 et la crise du Covid-19. Le cabinet Kurt Salmon, spécialisé en conseil, estimait ainsi le secteur économique du sport en France à plus de 42,4 milliards d’euros en 2016 en incluant le bénévolat. Les dépenses par ménage atteignent 253 euros pour l’achat d’articles de sport et le marché de la distribution sportive dépasse les 10 milliards d’euros par an.