Deux facteurs vont rejaillir sur l’Education Physique : le développement du sport de masse et la nécessité de régénérer la nation française après la saignée de 1914-1918 (1,6 million de morts, 3 millions de blessés dont 750 000 invalides). À l’ère militaire succède l’ère médicale. Les préoccupations hygiénistes triomphent :

  • 1919 : publication de L’Éducation physique et la race, de P. Tissié ;
  • 1920 : création d’un sous-secrétariat d’État à l’enseignement technique, chargé de l’Éducation Physique et Sportive ; nommé à sa tête, G. Vidal déclare : « Le sport est devenu une affaire d’État » ;
  • 1923 : les Instructions Officielles sont parcourues de soucis hygiénistes : corriger les attitudes défectueuses, développer les qualités physiques et aider au développement de l’intelligence ; les fédérations ont la possibilité d’être reconnues d’utilité publique ;
  • entre 1923 et 1927 : publication de plusieurs ouvrages des Dr Bellin du Côteau et du Dr Boigey visant à rationaliser l’entraînement sportif ;
  • 1925 : mise en place par décret des jeudis après-midis de plein-air.