Immigration et discriminations

Les discriminations prennent diverses formes :

• Le racisme est le fait de penser qu’une « race », ou ensemble de caractéristiques physiques, telles que la couleur de peau, la morphologie... est supérieure à une autre.
  Ceci ne peut être fondé dans la mesure où, sur le plan biologique, il n’y a pas plusieurs races, mais une seule : la race humaine.

• La xénophobie est, littéralement, la peur de l’étranger.

• L’antisémitisme est une forme de racisme, plus particulièrement dirigée contre les Juifs, qui s’est exprimée lors de l’épisode historique de la Shoah, c’est-à-dire du génocide du peuple juif par la dictature nazie, et qui se perpétue encore aujourd’hui.

• La discrimination est une inégalité de traitement fondée sur un critère prohibé par la loi, comme l’origine, le sexe, le handicap, etc., dans un domaine visé par la loi, comme l’emploi, le logement, l’éducation.
  Le manque de tolérance et l’ignorance face à l’immigration ont accentué les diverses formes de discriminations.

L’immigration désigne le mouvement de population émanant d’un pays vers celui où l’on se trouve, par opposition à l’émigration qui désigne le mouvement de personnes du pays où elles résident vers un autre pays.

Face à l’immigration clandestine, qui n’est pas déclarée, le flux migratoire ne peut être entièrement maîtrisé. La plupart des immigrés clandestins sont des demandeurs d’asile, c’est-à-dire qu’une fois arrivés sur le territoire, ils demandent la protection de l’État qui les accueille.

Selon l’article 14 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, « devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile dans un autre pays ».

D’après la convention de Genève, le réfugié est « une personne qui, craignant d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut, se réclamer de la protection de ce pays ».

Pour contrôler au mieux les vagues d’immigration est apparue la notion d’immigration choisie, qui soulève de nombreuses polémiques.

D’un côté, il est intéressant, pour un pays, d’aller chercher la main-d’œuvre là où elle se trouve, et de la choisir en fonction de ses qualifications. C’est ainsi que de nombreux médecins, infirmières, ou ouvriers du bâtiment et des travaux publics, par exemple, sont recrutés à l’étranger.

Cependant, il est difficile de faire des choix à propos de l’humain et de choisir des profils qui « arrangent » des besoins : certains dénoncent le fait que la France était autrefois bien plus solidaire et véhiculait de vraies valeurs d’ouverture et d’accueil, faussées aujourd’hui par l’immigration choisie.