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L’assistance médicalisée à la procréation

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L’assistance médicalisée à la procréation (Partie 1)

À 25 ans, un couple fertile a une probabilité mensuelle de 25 % d’obtenir naturellement une grossesse. Ce pourcentage tend à diminuer avec l’âge.
En moyenne, un couple sur sept est amené à consulter un médecin au moins une fois pour une infertilité supposée, et un couple sur dix suit des traitements pour remédier à son infertilité.

L’assistance médicalisée à la procréation regroupe un ensemble de techniques médicales pouvant aider un couple à avoir un enfant.

Les principales sont :

  • L’insémination artificielle ou IA : des spermatozoïdes sont sélectionnés et transférés dans la cavité utérine. Cette technique est, par exemple, utilisée lorsque les spermatozoïdes présentent des anomalies ou lorsque l’obstacle à la fécondité se situe au niveau du col utérin. Lorsque l’insémination est réalisée à partir du sperme du conjoint, c’est une IAC (insémination artificielle intra couple). Si le recours à un donneur est nécessaire, il s’agit d’une IAD (insémination artificielle de donneur).
  • La fécondation in vitro ou FIV : après une stimulation ovarienne, une ponction des follicules est effectuée par voie vaginale et sous contrôle échographique. Les ovocytes prélevés sont mis en culture avec des spermatozoïdes sélectionnés afin d’obtenir une fécondation. Deux à cinq jours plus tard, deux embryons (en règle générale) sont transférés dans l’utérus de la patiente.
  • La micro-injection ou ICSI (Intra Cytoplasmic Sperm Injection) : sous microscope, un spermatozoïde est introduit dans chaque ovocyte ponctionné, à l’aide d’une micropipette. L’ICSI est essentiellement réservée aux anomalies majeures du sperme (très petit nombre de spermatozoïdes et/ou mobilité très faible).

Lorsqu’une femme n’a naturellement pas d’ovocytes (cellule reproductrice féminine) ou un homme pas de spermatozoïdes (cellule reproductrice masculine), ou que leurs gamètes présentent des anomalies, ou s’il y a un risque de transmettre une maladie génétique grave à l’enfant, le couple peut avoir recours à un don de gamètes.
Après prélèvement sur un donneur, les gamètes sont mis en FIV et transplantés dans l’utérus de la femme du couple receveur.

L’assistance médicalisée à la procréation (Partie 2)

Les donneurs de gamètes

Toute personne remplissant les critères suivants peut donner ses gamètes :

  • Être majeur et âgé de moins de 45 ans pour les hommes, 37 ans pour les femmes ;
  • Avoir l’accord de son (sa) conjoint(e) si l’on est en couple.

La loi limite à dix, le nombre d’enfants issus d’un même donneur afin d’éviter les problèmes de consanguinité des années plus tard.

En France, les dons de gamètes (spermatozoïdes ou ovocytes) sont encadrés par les lois de bioéthique et ne peuvent être réalisés que dans des centres autorisés, les CECOS (Centres d’étude et de conservation des œufs et du sperme humains). Ils sont soumis aux mêmes principes que les dons d’organes et de sang : gratuité, volontariat et anonymat.

PMA pour toutes

Depuis le 2 août 2021, la PMA est ouverte à toutes les femmes en France. Désormais les femmes seules ou les couples de femmes peuvent avoir recours à la PMA grâce à un don de gamètes.

Cette loi prévoit également le droit d’une double filiation maternelle permettant la reconnaissance conjointe de l’enfant par les deux mères.

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