L'adolescence

Étymologiquement, le mot « adolescence » vient du latin adolescere se traduisant par « celui qui est en train de grandir », alors qu’au participe passé, adultus signifie « qui a fini de grandir ».

Ce n’est que récemment, à la fin du XIX^e siècle, que le terme « adolescent » est devenu populaire.

Cette période est celle d’un ensemble de transformations biologiques, physiologiques, mais également sociales, qui peuvent se dérouler sans problème particulier. Dans certains cas pourtant, l’adolescence peut s’avérer particulièrement délicate.

L’adolescence peut s’étendre de 10 à 19 ans, incluant des phases dites de « préadolescence » et de « jeune adulte ». Elle correspond plus ou moins à l’entrée au collège jusqu’à la sortie du lycée, voire un peu plus, étant donné l’allongement de la durée des études et la dépendance, financière et protectrice, vis-à-vis des parents.

Nombre des changements qui surviennent lors de cette période s’accompagnent de crises identitaires et de rébellion contre toute forme d’autorité, mais aussi de comportements à risques.

Un comportement à risques, ou conduite à risques, met en danger l’intégrité psychique et physique, ainsi que la vie de son auteur, mais aussi d’autrui (notamment l’entourage proche).

Les crises identitaires conduisent chaque année de nombreux jeunes à la dépression, voire au suicide.

Parmi les addictions et les risques auxquelles s’exposent les jeunes, figurent :

• la cigarette : à 17 ans, un jeune sur cinq est dépendant ;
• le cannabis : il s’agit de la première substance illicite consommée ;
• l’alcool : près d’un jeune âgé de 17 ans sur dix a été ivre au moins dix fois au cours de l’année écoulée ;
• les drogues dures : si leur consommation reste moins élevée que pour les précédentes, la vigilance est de mise étant donné les dégâts neurologiques importants que celles-ci peuvent engendrer ;
• internet, téléphones portables et réseaux sociaux en tous genres ;
• la délinquance ;
• les relations sexuelles non protégées ;
• les piercings et les tatouages ;
• les conduites routières dangereuses : 50 % des accidents graves sont dus à la vitesse et celle-ci multiplie par quatre la distance de freinage.