Le mot « travail » vient du latin tripalium désignant un engin de torture à trois pieux...
Conformément à son origine, beaucoup vivent le travail comme une contrainte majeure, peu voient en lui des aspects positifs : un moyen de socialisation de l’individu, d’épanouissement et de subsistance.
Aujourd’hui, le travail est une nécessité :
- Il est une instance de socialisation secondaire pour l’adulte, après les instances primaires que sont la famille et l’école lorsqu’on est plus jeune. Il permet de s’identifier à groupe et une culture d’entreprise avec des méthodes et des valeurs qui lui sont propres.
- Il est une nécessité financière qui permet de s’émanciper, se nourrir et d’entretenir sa famille.
- Une perte d’emploi peut entraîner une situation précaire.
Le chômage admet plusieurs définitions.
Selon le Bureau international du travail (BIT), « un chômeur est une personne en âge de travailler (15 ans ou plus) qui répond simultanément à trois conditions :
- être sans emploi, c’est-à-dire ne pas avoir travaillé, ne serait-ce qu’une heure, durant une semaine de référence ;
- être disponible pour prendre un emploi dans les 15 jours ;
- avoir cherché activement un emploi dans le mois précédent ou en avoir trouvé un qui commence dans moins de trois mois. »
Selon le France Travail, utilisé également par le gouvernement lorsqu’il communique les chiffres du chômage : est « demandeur d’emploi » un chômeur qui, en France, est inscrit à France Travail.
À noter qu’un chômeur, au sens du BIT, n’est pas forcément inscrit à France Travail (et inversement).