La crise économique des années 1970-80, met fin aux Trente Glorieuses et modifie en profondeur le secteur industriel. Les activités anciennes comme l’extraction du charbon, la sidérurgie ou le textile connaissent de graves difficultés économiques, victimes de la concurrence des pays où la main-d’œuvre est moins coûteuse. Elles doivent licencier beaucoup de personnel et de nombreuses entreprises disparaissent après avoir fait faillite. Les secteurs qui se maintiennent doivent se moderniser en introduisant de plus en plus de machines qui remplacent le travail humain (c’est la robotisation).
Le nombre de travailleurs dans l’industrie diminue donc, surtout dans les domaines les plus touchés, ce qui crée un chômage très important dans des régions comme le Nord. Le secteur secondaire ne représente plus qu’un quart des actifs (contre 40 % avant la crise) : on parle de désindustrialisation de la France.
En revanche, le secteur tertiaire connaît un essor considérable ; c’est même le seul secteur de l’économie qui crée des emplois. Les besoins se développent fortement dans des domaines comme les services, les transports, le tourisme, l’enseignement…
La société, à la suite de mai 1968, connaît une importante libéralisation et des changements rapides. Cela se traduit par les progrès de la situation de la femme, par l’apparition de nouveaux modèles familiaux, par le développement de l’éducation (que l’on essaie de diffuser au plus grand nombre) et de l’accès à la culture (télévision, cinéma, ordinateurs).
La société française est confrontée à de graves problèmes liés à la crise économique : l’apparition d’exclus liée au chômage, la montée de la violence dans certains quartiers défavorisés, la diffusion de la drogue, l’alcoolisme.