La marquise de Merteuil demande à son ami et ancien amant, le vicomte de Valmont, de séduire Cécile Volange, promise au comte de Gercourt dont elle veut se venger. Valmont refuse car il a un autre défi à relever : séduire la présidente de Tourvel, une jeune femme fidèle et pieuse. La marquise se rabat alors sur le chevalier Danceny, qui fréquente la jeune fille et qu’elle compte dévergonder. Hélas, malgré ses efforts, les deux tourtereaux restent sages ! Valmont n’avance pas plus avec Mme de Tourvel, qui connaît trop bien sa réputation de séducteur pour ne pas se méfier.
La marquise met en place une machination et fait envoyer Cécile à la campagne, chez Mme de Rosemonde, la tante de Valmont, que Mme de Tourvel fréquente également. Elle convainc la jeune fille de se servir de Valmont comme messager secret pour que Danceny et elle puissent s’échanger des lettres sans que leurs parents soient au courant. Le vicomte persuade Cécile de lui confier un double des clés de sa chambre « pour y déposer les lettres », mais s’en sert pour la rejoindre la nuit et finit par devenir son amant. Il se rapproche en parallèle de Mme de Tourvel, à qui il se montre sous son meilleur jour. Elle finit, elle aussi, par céder à ses avances.
Valmont exige alors de la marquise le prix qu’elle avait fixé pour leur pari : se donner à lui. Après l’avoir fait patienter, elle pique son orgueil en l’accusant d’être tombé amoureux et exige qu’il rompe avec Mme de Tourvel. Valmont s’exécute, la mort dans l’âme, pour découvrir juste après que la marquise s’est jouée de lui. Cécile fait une fausse couche et décide de finir ses jours au couvent. Mme de Tourvel perd la raison, décline et meurt. Danceny, prévenu des liens que Cécile avait avec Valmont, défie ce dernier en duel et le blesse mortellement. Avant d’expirer, le vicomte lui confie les lettres de la marquise, qui prouvent la duplicité de celle-ci. Danceny les fait lire à tout le monde. La marquise est bannie de la bonne société.
