La violence et la délinquance existent dans toutes le sociétés. Les fragilités économiques, politiques ou sociales nourrissent cette délinquance. En effet, la marginalisation des populations créée des situations  de fragilité : sans domiciles fixe agressés, personnes âgées victimes de cambriolage… Mais c’est aussi la marginalisation qui, en étant source de colère, nourrit un sentiment d’injustice et un ressenti vis-à-vis de la société qui déclenchent la délinquance. 

Le cyberharcèlement est une nouvelle forme de violence et de délinquance qui n’est pas nécessairement liée à la marginalisation mais l’entraîne. Les auteurs de cette forme de délinquance agissent généralement en profitant d’une forme d’anonymat et sous couvert de l’effet de groupe généré par les réseaux sociaux. 

La médiatisation des faits de violence et de délinquance (y compris numérique) ne participe pas à la baisse des phénomènes. La prévention et la vigilance citoyenne restent la meilleure solution, d’autant plus importantes que la parole des victimes est aujourd’hui mise en avant, permettant la personnification des faits.