L’aéronautique et l’aérospatiale sont deux fleurons de l’économie de l’UE et de la France. Dans notre pays l’aéronautique civile fournit 300 000 emplois directs et indirects pour un chiffre d’affaire de 54 milliards d’euros. Secteurs de pointe, l’aéronautique et l’aérospatiale disposent d’importants budgets de recherches financés par l’Etat français (CNES) et l’UE (ESA).
La compagnie européenne Airbus est un des leaders du secteur aéronautique, principal concurrent du constructeur étasunien Boeing, aujourd’hui N°1 mondial il doit faire face à la montée de nouveaux acteurs issus des pays émergents comme le Chinois Cormac. L’aérospatial a longtemps été un monopole des Etats (NASA, ESA, CNSA, …) car les enjeux de la conquête spatiale sont fondamentalement liés à des problématiques militaires. On voit cependant émerger depuis quelques années de nouveaux acteurs privés qui cherchent à faire de l’espace un nouveau business (Space X).
En France les régions de l’Ile de France et de l’Occitanie sont des pôles majeurs du développement aérospatial. Les universités et centres de recherches parisiens et toulousains conçoivent les avions de demain que les ingénieurs de Toulouse-Blagnac achèvent de monter et testent. Airbus emploie ainsi 27 000 personnes en direct et 85 000 en sous traitance. Des centaines d’étudiants du monde entier viennent en France pour étudier l’aéronautique.