• S’interroger sur l’étymologie d’un mot consiste à s’interroger sur son histoire, son origine. L’essentiel des mots français est d’origine latine, mais aussi grecque, germanique, arabe, britannique, espagnole, russe, etc. On parle alors d’emprunt.

  • Les autres procédés, qui diffèrent de l’emprunt, sont ceux de la dérivation et de la composition. On dit d’un mot qu’il est construit par dérivation quand est ajouté au radical un affixe (préfixe ou suffixe), celui-ci changeant la plupart du temps le sens du mot initial en apportant éventuellement une nuance différente. Par exemple : le suffixe « on » dans « chaton » ou « ette » dans « fillette » évoque le jeune âge. Tous les mots formés à partir d’un même radical appartiennent à une même famille.

  • Certains mots sont construits par composition. Il peut s’agir de mots composés comme dans « abat-jour ». Dans ce cas, lorsqu’ils sont utilisés seuls, ils revêtent un autre sens. Ils peuvent être formés de deux noms, mais aussi de verbes, voire de deux mots de natures différentes comme dans un « compte-rendu ». Une autre composition existe, celle consistant à former un mot à partir d’éléments grecs et latins comme dans « archéologie », mot composé de deux éléments grecs : « archéo » (ancien), « logie » (discours).

  • D’autres procédés de formation : le néologisme (mot nouveau), le mot-valise (fusion de deux ou plusieurs mots (« éléphantôme »), la troncation (« math » pour « mathématique ») ou l’acronymie (« AVC » pour « accident vasculaire cérébral »).