• La phrase négative n’est pas considérée comme un type de phrase. Ainsi peut-on trouver dans une phrase interrogative une négation, comme dans une injonctive, une exclamative ou une déclarative.

  • Il existe deux types de négation : celle dite « totale » et une autre appelée « partielle ». Dans la première, la négation nie l’ensemble de la phrase comme dans « il ne fait pas beau ». On utilise pour l’exprimer la locution adverbiale « ne … pas ». On estime qu’elle est partielle quand elle ne nie qu’un seul des éléments de la phrase comme dans « Il n’a conservé aucun souvenir ». Est alors employée la particule « ne », ici élidée (« n’ ») à laquelle est ajoutée, selon le cas, soit un adverbe (« jamais », « guère », etc.), soit un pronom indéfini, soit un déterminant indéfini.

  • À ne pas confondre ! L’utilisation du « ne » appelé « explétif», utilisé après une proposition conjonctive, ne doit pas être confondu avec l’adverbe utilisé dans une tournure négative. Dans la phrase « nous craignons qu’il ne vienne », « ne » n’indique en aucun cas la négation.

  • Traditionnellement, la négation s’exprime par le biais de deux termes « ne … pas », « ne … plus », etc. Cependant, d’autres procédés existent : les préfixes à valeur négative comme dans « illisible » ou « incompréhensible », les prépositions comme « sans », voire les conjonctions : « elle a gagné, mais est déçue. »

  • La double négation : il est possible, dans un même énoncé, que soient présentes deux négations comme dans « il n’est pas inutile de vous le rappeler ». Cependant, la plupart du temps, cette construction est à éviter car elle obstrue considérablement la compréhension du message initial, voire est fautive.