Depuis le XXe siècle, les droits des femmes progressent (droit de vote, liberté d’emploi, autonomie, …). En dépit de ces avancées, dans les faits, les inégalités entre les femmes et les hommes persistent : l’écart de rémunération est en moyenne de 25 % ; les femmes accomplissent 75 % des tâches éducatives et domestiques ; 90 000 femmes sont violées chaque année ; 1 femme décède tous les 3 jours, victime de son conjoint ou ex-compagnon.

La parité entre les femmes et les hommes en politique progresse. Les femmes représentent 39 % des députés, 40 % des conseillers municipaux, 42 % des députés européens, 48 % des conseillers régionaux et 50 % des conseillers départementaux.

En revanche, seuls 16 % des maires sont des femmes et elles ne dirigent que 6 des 41 communes françaises de plus de 100 000 habitants. Trois femmes sont à la tête d’une des 13 régions de métropole. Elles président moins d’un conseil départemental sur dix et occupent moins d’un siège sur trois au Sénat (29 %).

La parité en politique (obligatoire sur les listes et dans les campagnes électorales) consiste surtout pour les hommes à céder la place aux femmes là où la loi les y oblige, c’est-à-dire pour les postes plus souvent secondaires. Même dans les assemblées où les femmes sont présentes quasiment au même niveau que les hommes, on ne les retrouve pas à leur tête. Plus on s’élève dans la hiérarchie du pouvoir, moins elles sont présentes. Le pouvoir reste largement entre les mains des hommes.