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Le classicisme (XVIIe s.)

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L’honnête homme au XVIIe siècle

L’honnête homme, du latin « honestus » signifiant « honorable », se doit d’incarner l’idéal classique. Il est caractérisé par le refus de tout excès, guidé par la raison.

Cette conception de l’homme se retrouve inévitablement dans les textes où il apparaît capable de maîtriser ses sentiments et ses émotions pour mieux s’adapter au monde dans lequel il évolue. Il se montre aussi cultivé et ouvert d’esprit, ce qui lui permet d’exceller dans l’art de la conversation, en toute simplicité, s’opposant ainsi à la figure du pédant. C’est un homme de cour qui détient de nombreuses qualités sociales lui permettant de plaire.

Cet art de plaire est une constante de la société et de la littérature de l’époque. Il s’agit, au même titre que les textes classiques, de plaire et d’instruire à la fois.

L’idéal classique et l’honnête homme sont pratiquement indissociables dans la mesure où tous deux s’imposent en modèles pour perdurer dans le temps.

Pascal (1623-1662)

  • Pascal est un philosophe, écrivain, mathématicien et physicien français dont la pensée est primordiale dans l'histoire de la philosophie et de la littérature en France.

  • Après avoir goûté aux mondanités et côtoyé les milieux libertins, Pascal est victime d'un accident sur le pont de Neuilly, événement qui, selon le penseur, lui a permis de vivre une expérience mystique.

  • Il décide alors de se retourner vers Dieu et prend pour directeur de conscience un janséniste. Pascal rédige Les Provinciales, oeuvre dans laquelle, sous la forme d'une série de lettres, il prend la défense des jansénistes puis critique les jésuites.

  • Mais son ouvrage principal reste les Pensées, oeuvre inachevée publiée en 1670. Il s'agit de fragments qui ont pour vocation de faire l'apologie de la religion chrétienne.

La Fontaine (1621-1695)

  • Né en 1621, Jean de La Fontaine se destine à entrer dans les ordres mais renonce pour des études de droit ; il devient avocat au Parlement de Paris. Il écrit alors des pièces de théâtre. En 1657, il entre au service de Nicolas Fouquet, surintendant des finances. Au lendemain des fêtes du Château de Vaux-le-Vicomte, Louis XIV, jaloux des richesses et de la puissance du surintendant, le fait arrêter. Cette disgrâce nuit quelque peu à La Fontaine qui reste fidèle à Fouquet.

  • Sous la protection de la duchesse de Bouillon et de la duchesse d'Orléans, débutent en 1665 les publications des Contesqui plaisent au public ; celles des Fables commencent en 1668, le premier recueil est dédié au Grand Dauphin, fils aîné de Louis XIV alors âgé de 6 ans. Les publications s'étalent jusqu'en 1694. Entre temps, La Fontaine écrit un roman, de nouveaux contes, s'essaie à l'opéra mais seules ses Fables finalement ont eu véritablement du succès.

  • En 1684,Jean de La Fontaine est élu à l'Académie Française non sans quelques difficultés que l'on attribue à sa fidélité pour Nicolas Fouquet. Face à Charles Perrault dans la querelle des Anciens et des Modernes, La Fontaine se range du côté des Anciens.

  • Vers 1692, lepoète tombe malade. Lui qui avait mené une vie assez dissolue et plutôt libertine se tourne vers la religion catholique. Il meurt en 1695.

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