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Comment dois-je m’habiller pour passer mon oral ?

Ne te présente pas déguisé(e) en endossant un style qui n’est pas le tien, mais respecte les codes sociaux propres à ce type d’épreuve, à savoir un petit côté classique et sobre. On évite donc, pour les lycéens et les étudiants, le costume de papa ou le tailleur très « dadame » si tu n’en portes jamais habituellement…
En revanche, on opte, si possible, pour « la règle du col » (chemise, chemisier, polo à manche et veste). Pour le bas, on reste neutre de préférence (noir, gris…), le jean peut être toléré avec une veste, pour autant qu’il soit de coupe classique, sans trou ni autre élément trop « créatif »...
Les chaussures de ville sont à privilégier. Pour les collégiens, l’exigence est moins marquée, mais on bannit malgré tout les tee-shirts et sweats à effigie, les slogans et autres affirmations imprimés sur les maillots…
Pour tous, on évite l’accumulation de : bijoux, maquillage, couvre-chefs qui parasiteraient ta présentation en retenant plus que nécessaire l’attention de ton jury…

Faut-il faire une préparation pour réussir son oral de concours ou d’examen ?

La réponse est OUI. Quelle que soit la préparation, elle est importante, pour ne pas dire essentielle et incontournable ! Il faut déjà bien comprendre ce que l’on attend de toi, décrypter les épreuves et les attendus. Si tu ne sais pas ce que l’on va te demander, tu ne pourras pas répondre correctement aux attentes du jury et donc il y aura forcément déception. Cela ne te sera pas profitable.
Tu peux faire une préparation complète (par exemple, en suivant l’ensemble des parcours sur ton app Nomad, ou alors travailler seulement les points d’amélioration à développer).
Dans tous les cas, la préparation te fera prendre conscience de ce qui t’attend, de la façon dont tu dois anticiper cette épreuve et comment tu dois t’y préparer au mieux. La préparation permet aussi et surtout d’acquérir de la confiance.

Quels sont les éléments importants pour l’examinateur lors d’un oral ?

Le fond, ce que tu as à dire et comment tu le dis, et la forme, c’est-à-dire tout ce qui va être lié au langage non verbal et paraverbal : gestuelle, regard, posture, diction, rythme, confiance en soi, gestion du stress...
On évite les yeux fuyants dans les profondeurs de la salle d’examen ou qui cherchent en permanence la réponse dans le plafond. On veille à ne pas perdre ses moyens à la première remarque un peu incisive, pas de visage fermé quand on entre dans la salle, pas de blancs dévastateurs à chaque question posée, ni d’explication sans fin non justifiée...
Il faut s’entraîner à utiliser un vocabulaire riche et un style correct voire soutenu avec une grammaire impeccable. On évite de faire entendre un accent, d’où qu’il soit, dans la mesure du possible…

Est-ce que je dois absolument faire un oral blanc pour me préparer ?

Nous te le conseillons très fortement. On ne peut aborder un oral quel qu’il soit sans s’être entraîné(e) et testé(e) au préalable. Donc tu t’entraînes et tu pratiques, tu t’entraînes et tu pratiques !...
Tu sollicites ou kidnappes ta mère, ta grande sœur, ton petit frère, ton chien ou ton poisson rouge, mais tu parles à ton public. Et eux doivent te dire ce qui va et ce qui ne va pas. En toute franchise !
Avant, tu t’es enregistré(e) sur ton app Nomad et tu as fait ton auto-correction avec la grille d’évaluation que nous t’avons concoctée rien que pour toi… En lisant bien l’analyse de tes résultats à chaque test, tu sais ce qui va et ce qui ne va pas. Et, surtout, tu sais quels parcours refaire pour t’améliorer. Donc si tu vas revoir les modules correspondants pour refaire les exercices et relire les conseils donnés, pas de raison que tu ne sois pas très bientôt fin prêt(e) !

J’ai répondu deux fois que je ne savais pas à une question du jury, est-ce que c’est grave ?

Ce n’est pas grave si tu as bien réfléchi avant de répondre que tu ne savais pas. Souvent, on croit ne pas avoir la réponse, et en fait notre cerveau nous joue des tours. Alors qu’en insistant un peu, il arrive qu’il finisse par nous offrir ce que nous cherchions assez désespérement. Il ne faut pas négliger cette possiblité.
Tu peux donc tout à fait demander poliment à ton jury quelques secondes de réflexion, avec une formule du type : « Je me permets de prendre quelques secondes pour y réflechir »… Bon, pas 10 minutes non plus !
Si rien ne vient, on peut évidemment indiquer que non, finalement, on n’a pas la réponse, on ne sait pas, mais qu’il peut être intéressant de poser le problème sous un autre angle. Il faut alors essayer de répondre sur quelque chose qui peut donner un éclairage different à la question, autre que celui sur lequel on t’a interrogé(e). Cela montrera aussi ta capacité à rebondir et ta culture.

Est-ce que je dois apprendre par cœur ma présentation afin d’être sûr(e) d’avoir quelque chose à dire ?

Surtout pas ! On ne récite pas sa présentation, sa lettre de motivation ou son analyse du sujet donné. Mais ce n’est pas non plus un exercice d’impro ! Il faut avoir travaillé suffisamment en amont le contenu, ce que l’on veut dire, l’avoir structuré et organisé dans son esprit pour être capable de le faire revenir en mémoire au moment où on en a besoin.
Nous appelons souvent cela, avoir « digéré » les éléments qui vont nourrir notre présentation. Ce qui veut dire finalement être capable d’y faire appel avec facilité pour organiser un discours fluide qui ne sera pas ânonné comme une récitation. Ne pas réciter est important car cela s’entend. Le rythme de la récitation est différent de celui d’une conversation. Or, ce que l’on attend de vous est un contenu structuré et construit, qui ne lassera pas l’oreille des examinateurs en donnant l’impression que tu ne fais que répéter ce qui a été enregistré.
Donc visualise le deroulé de ta présentation, garde un plan en tête, des mots clés pour les éléments fondamentaux. Pour le reste, ce sont les questions des examinateurs qui vont te permettre de faire revenir les points importants.

Les examinateurs m’ont interrompu(e) pendant mon explication, est-ce que cela veut dire que j’ai échoué ?

Non, cela peut vouloir dire que tu as été trop long(ue) ou qu’ils veulent tester ta capacité à défendre ton idée, ta position, voire ta résistance en cas de destabilisation.
Il est aussi possible que ton explication soit claire et démontre que tu as bien cerné les éléments de réponse à présenter, alors on passe à autre chose sans tarder pour verifier si c’est aussi le cas pour d’autres questions… Bref, ce n’est pas forcément mauvais signe !

Je dis souvent « du coup » quand je parle, ça ne va pas me poser problème ?

À un certain moment, si. La répétition de mots ou de gestes parasites peut avoir un effet perturbant sur l’attention de ton jury. Si tu insères de manière répétitive un tic de langage ou une expression de manière quasi automatique, tes examinateurs vont compter inconsciemment le nombre de fois où revient ce mot. Ils perdront alors le fil de ta présentation, ce qui n’est pas une bonne chose comme tu peux l’imaginer...
Là aussi, le fait de t’entraîner, en t’enregistrant par exemple, va te permettre de prendre en compte ce défaut et d’y remédier.

Le jury m’a demandé plusieurs fois de répéter ce que j’étais en train de dire, est-ce qu’il y a un souci ?

C’est sans doute parce que tu ne parles pas assez fort ou que tu n’articules pas correctement. Ou alors, ton propos est confus ou pas assez structuré.  Tu dois veiller à être clair(e) et précis(e). Au cours de tes entraînements et oraux blancs, tu as dû constater que ton auditoire suivait facilement ou pas, était captivé ou non… Tu dois en tirer des leçons et changer ce qui ne va pas.

On m’a dit que lire à haute voix était un bon entraînement pour les oraux, est-ce que c’est vrai ?

C’est tout à fait vrai. La lecture à voix haute t’oblige à un effort et à une diction expressive. On parle bien sûr ici d’une lecture de qualité, en y mettant le ton et en travaillant la diction. Cela oblige aussi à respirer au bon moment pour ne pas se trouver pris(e) de court, sans souffle, en plein milieu de la phrase.
En lisant à haute voix, tu t’habitues aussi à entendre ta propre voix, ce qui est toujours dérangeant au départ. Tu portes tes mots et ta voix vers un public même imaginaire, c’est un très bon exercice. Même si ce n’est certes pas suffisant, cela reste un bon début.

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