Les Vrilles de la vigne est un ensemble de textes hétérogènes, indépendants les uns des autres, consistant le plus souvent en de fulgurantes impressions sur le monde, la nature et la vie en général. À la fois contes, récits allégoriques, dialogues théâtraux entre animaux comme dans « Toby-Chien parle » ou « Dialogue de bêtes », l’œuvre rassemble des écrits, souvent des chroniques, parues quelques années auparavant dans divers journaux avec lesquels l’écrivaine avait collaboré.
L’œuvre est principalement marquée par l’abondance de procédés poétiques destinés à louer les charmes de la nature, des images exprimant l’exaltation de l’écrivaine face à son spectacle. Profondément « synesthésiques », inspirant le plus souvent des émotions et des sentiments positifs, ces tableaux, d’une nature bienfaisante, sereine et apaisante, dont les registres sont variés (épidictique, lyrique, élégiaque), constituent autant d’invitation à la méditation et à l’enivrement.