Retour

Rappel – La proposition subordonnée relative

🎲 Quiz GRATUIT

📝 Mini-cours GRATUIT

Rappel – Les propositions dans la phrase

Si 2 propositions sont reliées par un subordonnant, alors on distingue la principale et la subordonnée.

Rappel :

  • Quand il y a plusieurs verbes conjugués dans une phrase, la phrase est dite complexe.
  • Il y a autant de propositions que de verbes conjugués dans la phrase.
  • Il existe 3 types de subordonnant : les conjonctions de subordination (parce que, puisque...) / les pronoms relatifs (qui, dont, où…) / les mots interrogatifs (pourquoi, lequel…).
  • La proposition subordonnée dépend toujours de la principale.

Ex. : Matthieu ne sera plus là [quand nous reviendrons de vacances].

Principale [Proposition subordonnée]

Il s’agit d’une phrase complexe ; les 2 propositions sont reliées par le mot interrogatif « quand ».

On distingue 3 types de subordonnées :

1) La subordonnée relative

Ex. : Le jeune homme qui porte une veste est le fils du propriétaire.

Le cas le plus courant de cette subordonnée est construit avec un antécédent. Dans notre exemple, « qui porte une veste » est une proposition subordonnée relative complément de l’antécédent « jeune homme ».

La proposition subordonnée relative est :

  • introduite par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où…) ;
  • effaçable si construite avec un antécédent ;
  • complément de l’antécédent.

2) La subordonnée conjonctive circonstancielle

Ex. : S’il fait beau demain, nous irons à la plage.

Elle apporte des informations sur les circonstances qui peuvent être : temps, cause, conséquence, but, opposition, condition, comparaison…

La proposition subordonnée conjonctive circonstancielle est :

  • introduite par une conjonction de subordination (avant que, quand, si…) ;
  • effaçable.

3) Les propositions subordonnées complétives : elles ne sont JAMAIS effaçables !

On distingue 3 types de complétives :

  • La conjonctive introduite par « ce que » ou « que ». Ex. : Il faudrait que je sois plus présente l’an prochain.
  • L’interrogative indirecte qui, comme son nom l’indique, est la reformulation au discours indirect d’une interrogative. Ex. : Il se demande pourquoi les enfants n’ont pas aimé le film.
  • L’infinitive contient un verbe conjugué et un autre verbe à l’infinitif. Ex. : Elles ont entendu les oiseaux chanter toute la journée.

La proposition subordonnée relative

  • Au même titre que les adjectifs qualificatifs, la proposition subordonnée relative est une expansion du nom, c’est-à-dire un ensemble de mots apportant des précisions sur le nom (ou le groupe nominal) en question. Elle complète donc ce dernier que l’on appelle son antécédent et est introduite par un pronom relatif.

  • Dans la phrase suivante « les feuilles dont il entendait le bruissement l’inquiétaient », la relative est « dont il entendait le bruissement » et l’antécédent « les feuilles ». Le pronom relatif est « dont ».

  • Comme toute proposition subordonnée, la relative peut être supprimée et, par conséquent, ne peut exister seule, sans la principale.

  • Sa fonction est la même que celle d’un adjectif, à savoir épithète du nom qu’elle précise. Cependant, on retrouve désormais dans de nombreux manuels la fonction de complément de l’antécédent qui semble être plus précise.

  • Le pronom relatif, en revanche, peut revêtir plusieurs fonctions grammaticales : sujet, COD, COI, etc. Dans l’exemple ci-dessus, « dont » est sujet car il remplace le groupe nominal « les feuilles ».

  • Il existe de nombreux pronoms relatifs parmi lesquels « qui », « dont », « où », « que », « lequel », etc.

Nomad+, Le pass illimité vers la réussite 🔥

NOMAD EDUCATION

L’app unique pour réussir !