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Sido

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Sido (résumé)

Sido, comme son auteure Colette, constitue une œuvre fort originale, difficilement classable dans un genre précis, même s’il s’agit, à n’en pas douter, d’un récit autobiographique dont la volonté est de restituer sa propre enfance et l’histoire de sa famille, mais selon une logique affective et non chronologique.

Composé de trois parties, le récit se concentre dans un premier temps sur la figure maternelle, Sido, que Colette fait revivre en lui donnant la parole dès les premières lignes. L’ambivalence de cette mère au pouvoir magique, cette pythonisse, à la fois attirée par la vie et les mœurs parisiennes, mais aimant vivre en province entourée de nature, rappelle sans faillir au lecteur l’existence même de Colette.

Les deuxième et troisième parties, respectivement consacrées au père, « Le Capitaine », et aux frères et sœurs, « Les Sauvages », restituent des anecdotes destinées à leur rendre hommage et, en filigrane, à brosser l’autoportrait de l’écrivaine, alors âgée de 57 ans.

Le contexte culturel

Bien que les événements historiques, économiques et culturels soient peu évoqués dans Sido et Les Vrilles de la vigne, ces deux œuvres s’inscrivent dans une période heureuse, propice à l’enchantement et à l’optimisme : il s’agit de la Belle Époque.

Le début du XXe siècle est principalement marqué, en Europe, par des progrès techniques. Le métro, l’automobile, l’électricité constituent d’extraordinaires avancées qui suscitent optimisme et enthousiasme dans les capitales, notamment Paris.

Parallèlement, dans le domaine artistique, naît l’Art nouveau et de nombreuses créations artistiques témoignent d’un foisonnement culturel dont la capitale de la France se fait la porte-parole en accueillant les expositions universelles en 1889 et 1900. On s’enthousiasme pour le spectacle vivant, Apollinaire et Picasso pour le cirque, le Moulin Rouge pour Toulouse-Lautrec et Colette, pour les vacances à la mer que favorisent les transports, pour les événements sportifs.

Le lecteur comprendra alors mieux que Colette revendique, dans Les Vrilles de la vigne, « Je veux faire ce que je veux. »

La dimension autobiographique

Les deux œuvres de Colette ont pour point commun leur dimension autobiographique. Dans Sido, l’écrivaine fait renaître les strates de son enfance à travers la figure tutélaire de la mère, la « Pythonisse », qui, « devançant le jour, […] accordait aux points cardinaux, à leurs dons comme à leurs méfaits, une importance singulière. » Elle rend également hommage au « Capitaine », son père, qu’elle regrette d’avoir peu connu et avec lequel elle tente de renouer, les fils d’une relation littéraire et affective. Elle évoque enfin ses deux frères, Léo et Achille, « Les Sauvages », l’un résolument attaché à ses racines, l’autre, admiré par Sido.

Dans Les Vrilles de la vigne, un ensemble de textes hétéroclites, l’écrivaine, bien qu’empruntant davantage au conte allégorique qu’au récit autobiographique, exprime un regard personnel sur l’existence à travers les thèmes de la liberté, de la recherche du bonheur et du plaisir des sens (« Nuit blanche », « Jour gris »), affirmant son identité dans « Le Miroir ». À travers la nature dont elle chante les beautés et les nombreux lieux qu’elle évoque, Colette présente une expérience intime et profondément épicurienne.

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