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Les romans

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La Princesse de Clèves

  • Roman de Mme de La Fayette paru anonymement en 1678, le roman étant alors un genre mal considéré.
  • Il raconte comment la princesse de Clèves, amoureuse du duc de Nemours, résiste à l’adultère en avouant sa passion coupable à son mari. Cet aveu fut un sujet de débat dans les salons.
  • Écrit par une femme qui a fréquenté le salon de la marquise de Rambouillet et qui est la meilleure amie de Mme de Sévigné, ce roman témoigne du rôle important joué par les femmes en littérature et dans la vie culturelle du XVIIe siècle, marquée par le courant de la préciosité.
  • Chef-d’œuvre d’analyse psychologique.

Les Liaisons dangereuses

  • Chef-d’œuvre du roman épistolaire, publié par un capitaine de l’armée française, Choderlos de Laclos, en 1782.
  • Il a pour sujet le « duel » mené par deux libertins, le vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil, à travers leurs conquêtes. Lorsque le premier s’éprend d’une de ses « victimes », la seconde, follement jalouse, noue de nouvelles intrigues qui conduiront à la catastrophe.
  • Accusé d’immoralité, Laclos écrit dans sa préface : « C’est rendre un service aux mœurs, que de dévoiler les moyens qu’emploient ceux qui en ont de mauvaises pour corrompre ceux qui en ont de bonnes. »

Le Père Goriot

  • Comme d’autres romans de Balzac, Le Père Goriot paraît d’abord en feuilleton, dans la Revue de Paris en 1834, puis en librairie en 1835.
  • Dans une pension de famille misérable, le héros, Eugène de Rastignac, étudiant en droit, découvre un vieil homme surnommé « le père Goriot ». Ses filles, qu’il a mariées dans le « beau monde », l’ont abandonné dans la misère. Rastignac lui-même découvre comment se faire une place dans la bonne société avec les relations nécessaires.
  • Appartenant au cycle de la « Comédie humaine », ce roman donne une vision globale de la société parisienne sous la Restauration et de toutes ses couches sociales, depuis les plus démunies jusqu'aux plus élevées.

La Chartreuse de Parme

  • Œuvre majeure de Stendhal, qui lui valut la célébrité en 1839.
  • Le héros : Fabrice del Dongo, jeune idéaliste qui veut d’abord servir l’empereur Napoléon avant d’embrasser la carrière ecclésiastique. Cela ne l’empêche pas de tomber amoureux de Clélia, fille du gouverneur de la prison de Parme, suscitant la jalousie de sa tante Gina, maîtresse du comte Mosca, le Premier ministre du Prince de Parme.
  • La trame romanesque, typique du « roman de formation », a pour arrière-plan les guerres napoléoniennes et l’histoire italienne, donnant ainsi lieu à des réflexions politiques.

Madame Bovary

  • Le titre original de ce roman de Flaubert paru en 1857 est « Mœurs de province ». Il met en scène en effet la vie d’une jeune provinciale, mariée à un médecin, et qui découvre l’ennui alors qu’elle a rêvé d’une vie « romantique ». Épisodes adultères, suicide de l’héroïne.
  • Lors de la parution, le gérant de la revue, Léon Laurent-Pichat, l’imprimeur et Gustave Flaubert sont jugés pour « outrage à la morale publique et religieuse et aux bonnes mœurs ». Flaubert est blâmé pour « le réalisme vulgaire et souvent choquant de la peinture des caractères », mais est finalement acquitté.
  • Épurant le romantisme de ses excès, Flaubert fonde une certaine impartialité du récit, ouvrant la voie au roman moderne fait de critique et d’échec.

À la Recherche du temps perdu

  • Nom donné par Proust à un ensemble de septromans, parus entre 1913 et 1927, dont le premier volume est aussi intitulé « À la Recherche du temps perdu ». Cette œuvre majeure constitue une réflexion sur la littérature, sur la mémoire et sur le temps.
  • Les romans : Du Côté de chez Swann, À l’Ombre des jeunes filles en fleurs, Le Côté de Guermantes, Sodome et Gomorrhe, La Prisonnière, Albertine disparue, Le Temps retrouvé.
  • Quelques thèmes saillants : la disparition d’un monde ancien (l’aristocratie), le pouvoir évocateur des mots, l’homosexualité, le souvenir.
  • Style : les phrases de Proust, souvent longues et à la construction complexe, rappellent le style du duc de Saint-Simon, auteur qu'il cite souvent.

La Peste

  • Roman de Camus publié en 1947 et situé dans le décor de l’Algérie française (où est né Camus), à Oran.
  • Le sujet : la ville est soumise à une épidémie de peste bubonique, situation à laquelle les protagonistes réagissent de diverses façons (fuite, résistance, collaboration…). Le roman développe ainsi une vision métaphorique de la Deuxième Guerre mondiale et de l’Occupation.
  • Ce roman appartient au cycle de la révolte, qui rassemble trois romans (La Peste, L'Homme révolté et Les Justes) et qui vaudra à Camus le prix Nobel de littérature en 1957.

Gargantua

  • Inspiré par les légendes populaires, Rabelais publie en 1532 un roman qui retrace la vie de Gargantua, fils du géant Pantagruel.
  • L’éducation du héros est l’occasion pour l’auteur de décrire les bienfaits de l'éducation humaniste, qui recherche l’universalité des savoirs ainsi qu’un équilibre entre les aspects de la personne humaine (âme, esprit et corps).
  • Médecin et moine, Rabelais est aussi un grand écrivain, qui invente une langue caractérisée par l’inventivité, l’outrance et la drôlerie.

Les Confessions

  • Œuvre autobiographique de Jean-Jacques Rousseau, dont le titre s’inspire de l’œuvre éponyme de Saint-Augustin. Elle est donc dotée d’une forte connotation symbolique, liée à l’aveu des péchés. Rousseau rapporte les « méfaits » de son enfance (vols, mensonges et autres désirs coupables) pour expliquer aussi celui qu’il est devenu.
  • L’œuvre (1770) est précédée d’un préambule célèbre, qui inaugure le genre autobiographique par la valeur qu’il donne à l’individu, quel qu’il soit :
« Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme, ce sera moi. »

Tristan et Iseult

  • La légende apparaît au XIIe siècle. Les premières versions connues sont celles de Béroul, puis de Thomas d’Angleterre.
  • Fidèle vassal du roi de Cornouailles Marc, Tristan prouve sa bravoure en tuant le Morholt, terrible chevalier d’Irlande et oncle d’Iseult, ainsi qu’un autre monstre. Il ramène Iseult pour la donner en mariage à Marc. Par mégarde, les deux jeunes gens boivent sur le bateau du retour un philtre d’amour qui les lie par la passion.
  • Ne pouvant cacher leur amour, les amants sont traqués. Après diverses péripéties et selon les différentes versions, les amants sont définitivement séparés.
  • Une ronce symbolique réunira leurs tombeaux : l’amour est plus fort que la mort.

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