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Quelques grands auteurs

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Balzac (1799-1850)

  • Tour à tour éditeur, imprimeur, journaliste, Balzac passe sa vie à travailler et à fuir les créanciers.

  • Fondateur du Réalisme, il rassemble en 1834 son œuvre pour l’inscrire dans le projet de la Comédie humaine, destinée à peindre toute la société de son époque.

  • Il correspond pendant des années avec une admiratrice polonaise, Mme Hanska, qu’il finit par rencontrer en 1843 et épouser en 1850, quelques mois avant de mourir.

  • Romans à lire : Les Chouans (1829), La Peau de chagrin (1831), Eugénie Grandet (1833), Le Père Goriot (1834-5), Le Colonel Chabert (1835), Le Lys dans la vallée (1836), Illusions perdues (1837), Ursule Mirouët (1841), La Cousine Bette (1846), Le Cousin Pons (1847).

Baudelaire (1821-1867)

  • Renvoyé du lycée Louis-le-Grand en 1839, Baudelaire commence une vie de bohème. Placé sous tutelle en 1842 pour avoir dilapidé son héritage paternel, il doit gagner sa vie comme journaliste et critique d’art.

  • Baudelaire est le traducteur des œuvres d’Edgar Allan Poe.

  • Les Fleurs du mal, recueil de poésies majeur paru en 1857, est condamné « pour outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs ». Une nouvelle édition est produite 1861, d’où sont supprimés six poèmes conformément au jugement prononcé.

  • Baudelaire s’éteint en 1867, à l’âge de quarante-six ans, des suites de la syphilis, de l’abus d’alcool et autres drogues.

Camus (1913-1960)

  • Né en Algérie, élevé par sa mère dans une famille pauvre, il est distingué par son instituteur. Licencié de philosophie à Paris, il devient journaliste engagé, notamment pour le Parti communiste entre 1935-1936.

  • En 1943, il rencontre Sartre et travaille avec lui au journal « Combat ». Leur complicité intellectuelle durera jusqu’à la publication de L’Homme révolté, en 1951, Camus refusant la conception marxiste de la révolution qui légitime l’utilisation de la violence.

  • Philosophe existentialiste, Camus développe une pensée fondée sur la prise de conscience de l’absurdité de la vie comme une victoire de la lucidité sur le nihilisme.

  • Romans : L’Étranger, La Chute, La Peste. Théâtre : Les Justes.

Flaubert (1821-1880)

  • Né à Rouen, Flaubert passe sa vie à Croisset (Normandie) où il écrit avec acharnement. Quelques voyages cependant : en Orient, en Algérie, en Tunisie – à Paris, où il fréquentait les milieux littéraires.

  • Ses romans connaissent des échecs de librairie (L’Éducation sentimentale, Le Candidat ou La Tentation de Saint Antoine), mais Salammbô et Madame Bovary lui valent un succès de scandale. Ce dernier roman met en scène les amours adultères d’une bourgeoise de province qui rêve d’une autre vie.

  • Son écriture : hantée par la tentation romantique et lyrique, elle est aussi tendue dans un perpétuel effort vers le réalisme le plus absolu.

Hugo (1802-1885)

  • Chef de file du mouvement romantique, il gagne, avec Gérard de Nerval et Théophile Gauthier, la « bataille d’Hernani », contre les partisans du théâtre classique. Il est élu à l’Académie Française en 1841 et Pair de France en 1845.

  • Initialement monarchiste, Victor Hugo devient Républicain et affiche son hostilité à Napoléon III qui le fait exiler à Jersey, puis à Guernesey. Il y restera près de vingt ans, écrivant là-bas la partie la plus riche de son œuvre.

  • Il s’illustre dans tous les genres littéraires :
    • Théâtre : Hernani, Ruy Blas
    • Poésie : Les Contemplations, Les Châtiments
    • Roman : Notre-Dame de Paris, Les Misérables

Maupassant (1850-1893)

  • Après un passage par le séminaire et des études de droit avortées, Maupassant travaille au ministère de la Marine entre 1872 et 1878. À cette époque, il a des troubles psychiques qui le conduiront à la folie et à la mort en 1893.

  • Flaubert est le mentor de Maupassant. Celui-ci abandonne le Ministère en 1880 pour se consacrer pleinement à l’écriture. Il est l’auteur de nouvelles remarquables (Boule de Suif, Les Contes de la Bécasse, Contes du jour et de la nuit), ainsi que de romans (Une Vie, Bel-Ami, Pierre et Jean).

  • Dans la préface de son roman Pierre et Jean (1888), Maupassant souligne les limites du réalisme et la nécessaire mise en scène de la réalité, marquée par la vision propre de l’auteur.

Mme de La Fayette (1634-1693)

  • Sa famille, de petite noblesse, appartient à l’entourage de Richelieu et elle fréquente très tôt les salons de Mlle de Scudéry et de la marquise de Rambouillet. Elle apprend à connaître ainsi les intrigues de cour et le milieu des futures Précieuses.

  • 1655 : Mariage de raison avec le comte de La Fayette, qui continue de vivre sur ses terres auvergnates pendant qu’elle fréquente à Paris Mme de Sévigné et Henriette d’Angleterre, la belle-sœur du roi.

  • 1678 : Parution de La Princesse de Clèves : ce roman, publié d’abord anonymement, connaît un immense succès. C’est un roman d’analyse psychologique, mettant en scène une histoire d’amour impossible.

Racine (1639-1699)

  • Racine est éduqué au collège de Port-Royal où il apprend les langues anciennes. Le Jansénisme aura une influence décisive sur sa vision de la vie.

  • À partir de 1658, Racine fréquente les milieux mondains et devient dramaturge. Ses grands succès : Andromaque (1667), Bérénice (1670), Bajazet (1672) ou encore Iphigénie (1674). Il entre à l’Académie Française en 1673.

  • À 37 ans, il interrompt sa carrière de dramaturge pour devenir historiographe du roi Louis XIV, avec Boileau.

  • Il revient au théâtre à la demande de Mme de Maintenon, et écrit deux tragédies religieuses destinées aux jeunes filles de Saint-Cyr : Esther (1689) et Athalie (1691).

Rimbaud (1854-1891)

  • Né à Charleville, élevé par une mère rigoureuse, il montre très jeune des dispositions exceptionnelles pour la poésie, encouragées par son professeur Izambart. Il s’intéresse au Parnasse, et s’enfuit du collège pour fuguer à Paris en 1871.

  • Sa rencontre avec Verlaine, poète parnassien et symboliste, donne lieu à une relation artistique et amoureuse qui se termine par des conflits (Verlaine tire à bout portant sur Rimbaud).

  • Écrivain révolutionnaire, Rimbaud prône une écriture nourrie par un « long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens ». Il arrête d’écrire à 21 ans, pour mener une (courte) vie d’errance à travers le monde.

Zola (1840-1902)

  • Après avoir abandonné ses études scientifiques, il devient chef de publicité à la librairie Hachette, ce qui lui permet de connaître les plus grands auteurs de l’époque. Il fréquente alors les Républicains et se lance dans une carrière de journaliste engagé.

  • Le projet de sa vie : Les Rougon-Macquart, histoire d’une famille sous le Second Empire. Cette saga de 20 romans entend représenter toutes les classes sociales (Paris populaire, courtisanes, capitalisme, mineurs, paysans...) et mettre au jour l’influence de l’hérédité et du milieu sur les hommes.

  • Zola fonde ainsi l’école naturaliste, à partir d’une méthode scientifique d’observation. Le travail de documentation préparatoire à ses romans est capital.

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