De Youri Gagarine à la guerre des étoiles

La rivalité entre les deux superpuissances passe par une confrontation sur tous les plans : militaires, économiques, politiques, idéologiques, culturels, sportifs, etc. mais aussi scientifiques.

Ainsi, États-Unis et URSS se livrent à une course sans merci pour la conquête de l’espace. L’URSS marque les premiers points en lançant le 1^er satellite (Spoutnik, 1957 lancé depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan), en envoyant le 1^er animal dans l’espace (chienne Laïka, la même année) et enfin en envoyant le 1^er homme dans l’espace (Youri Gagarine, 1961).

Les États-Unis rattrapent leur retard avec l’envoi du 1^er satellite de communication (1962) et surtout en réussissant le 1er alunissage en 1969 (Apollo 11, Neil Armstrong). Plusieurs missions étatsuniennes retournent sur la lune dans les années qui suivent ; les États-Unis sont la seule puissance à avoir envoyé des hommes sur la lune.

En 1975, une première mission commune a lieu entre Étatsuniens et Soviétiques symbolisant le rapprochement entre les puissances. Mais les tensions reprennent ensuite et l’URSS met en orbite une station (« mir » : qui veut dire paix ou monde en russe) en 1986.

En parallèle, les armements se perfectionnent : la course à l’espace n’est pas que symbolique, mais elle permet également de perfectionner le système de sécurité des États.

Ainsi, les États-Unis, puissance atomique depuis 1945 sont rattrapés dès 1949 par l’URSS. Cette dernière met au point en 1957 les premiers missiles intercontinentaux (ICBM) ; cinq ans plus tard elle installe des missiles à Cuba provoquant l’une des principales crises de la guerre froide. Si elle retire rapidement ses missiles, les États-Unis cherchent à développer un programme antimissile : c’est le projet IDS (Initiative de Défense Stratégique) promu par Ronald Reagan en 1984 et surnommé « guerre des étoiles » (Star Wars).

L’URSS n’a plus les moyens de suivre cette course à l’armement comme à l’espace. En 1987, le traité de Washington acte les prémices d’une démilitarisation, poursuivant celle entamée lors de la Détente (avec les traités SALT I de 1972 et II de 1979).