L’évolution de la place et des droits des femmes dans la société française

En 1944, alors que la Seconde Guerre mondiale n’est pas encore achevée, les femmes françaises obtiennent le droit de vote près d’un siècle après les hommes (suffrage universel en 1848) ; elles votent pour la première fois lors des élections municipales de 1945. Cela marque l’aboutissement d’un long processus, incarné à la fin du XIXe siècle par le mouvement des Suffragettes (ex : Hubert Auclert).

En 1991, une femme devient premier ministre pour la première fois, Édith Cresson.

La parité devient constitutionnelle en 1999 et en 2000, la loi sur la parité en politique oblige les listes à présenter autant d’hommes que de femmes, en alternance dans l’ordre de la liste.

En 2002 moins de 15 % des députés sont des femmes contre près de 40 % en 2017. La parité progresse.

En 1967, la loi Neuwirth permet l'utilisation de la pilule contraceptive.

En 1975, la loi Veil autorise l’Interruption Volontaire de Grossesse. Le mouvement de mai 1968 avait notamment favorisé cette libération des corps. Le divorce par consentement mutuel est permis la même année.

Ce n’est qu’en 1980 que le viol devient un crime (avant, c’était un délit).

En 1981 un ministère des droits de la femme est créé.

À partir de 1983, sous Mitterrand également, l’IVG est prise en charge par la sécurité sociale.

Les inégalités perdurent encore, malgré l’évolution des mentalités : l’écart de salaire entre hommes et femmes reste d’environ 20 %.

La loi de 2011 impose entre 40 et 60 % de femmes dans les conseils d’administration des entreprises cotées en bourse ; le principe d’égalité est étendu en 2012 à la haute fonction publique.