Autrefois, les populations vivaient dans la crainte des maladies contagieuses car les chances d’en guérir étaient faibles. Face à l’importance du nombre de décès dû aux épidémies et aux mouvements de panique, les pouvoirs publics ont été contraints de réagir pour faire face aux phénomènes sanitaires.
Ainsi, ils ont assaini l’eau des villes, construit des égouts, mis les malades en quarantaine et incinéré les corps lors des épidémies, éduqué les foyers aux conditions d’hygiène favorables à la santé. La découverte des microbes dans les années 1870 a permis de mieux comprendre l’origine des infections.
Mais c’est seulement à partir du XXème siècle que l’État est devenu le garant de la santé publique. Le premier ministère de la santé publique est né en 1930.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a défini la santé publique comme la science et l’art de prévenir les maladies, de prolonger la vie et d’améliorer la santé physique et mentale à un niveau individuel et collectif. La santé publique actuelle poursuit les objectifs de protéger la population des risques sanitaires, d’organiser un service public qui permet de prévenir et de soigner les maladies et d’assurer à tous l’accès à la santé.