Une fois que le choix des modalités de réalisation des opérations de transport et/ou des prestations logistiques est effectué, il faut affecter les moyens matériels et humains adéquats.

Tout d’abord, il est nécessaire de se poser les bonnes questions : où se trouve la marchandise ? Faut-il prévoir un enlèvement ?...

Prenons l’exemple le plus complexe, celui d’un export aérien dont la marchandise se trouve à 20 km de l’aéroport de départ. Il faut commencer par prévoir l’enlèvement du point A (lieu à 20 km) au point B (aéroport de départ). On doit donc avoir recours à un transporteur routier ou un expressiste (UPS, DHL…).

Ensuite, une fois la marchandise arrivée au point B (notre aéroport de départ), il faut prévoir l’arrivée en entrepôt logistique (entrepôt agréé pour la sécurisation de la marchandise). La marchandise est alors manipulée (à l’aide d’un chariot élévateur), remesurée et repesée par un agent logistique (ou agent de handling), puis sécurisée par une personne habilitée (maître-chien par exemple). Une fois la sécurisation effectuée, il faut prévoir la date de départ de la marchandise et donc réserver la place sur le vol en se rapprochant d’un agent de la compagnie aérienne.

Le déclarant en douane doit alors faire une déclaration au départ et l’agent de transport doit taper la LTA (Lettre de transport aérien).

La marchandise est ensuite prise en charge par des agents de handling pour charger l’avion. À l’arrivée au point C (aéroport d’arrivée), il faut également prévoir le déchargement par un manutentionnaire sur place. Ensuite, et selon l’Incoterms, un agent étranger doit dédouaner et livrer la marchandise au point D (destination finale).