Le transporteur est présumé responsable des pertes et avaries survenues entre le moment de la prise en charge et celui de la livraison, ainsi que du retard de livraison. C'est la signature du bon de livraison qui détermine le transfert de responsabilité vers le réceptionnaire. Il est donc impératif de contrôler la marchandise reçue avant de l'accepter. Il s'agit de vérifier la conformité de l'envoi avec les documents reçus (fournisseur et transporteur). Le contrôle se fait en deux étapes :

  1. un contrôle quantitatif : établir, lors du déchargement, un rapprochement entre les quantités prévues (bon de livraison, lettre de voiture) et les quantités réellement déchargées. 
  2. un contrôle qualitatif : établir un rapprochement entre l'état et la conformité prévus des produits (bon de commande) et l'état (abîmé, défaillance partielle, état de l'emballage, etc.) et la conformité (erreur de référence, de taille, de couleur, etc.) réels des produits.

Après contrôle, le réceptionnaire peut :

  • Accepter la livraison en cas d'absence d'anomalie et signer donc le bon de livraison.
  • Refuser la livraison en cas d'anomalie considérable et ne pas signer le bon de livraison. La marchandise doit retourner au fournisseur dans ce cas. 
  • Accepter partiellement la livraison en cas d'anomalie minime, signer donc le bon de livraison sans oublier de remplir la partie concernant les anomalies et formuler les réserves nécessaires.

En cas de retard, quel que soit le responsable, le réceptionnaire doit informer son fournisseur (mise en demeure) et appliquer les sanctions prévues selon sa procédure interne (souvent indemnités de retard).

Toutes les formalités accomplies, les marchandises peuvent être stockées. Les colis en litige sont mis en zone d’attente jusqu’au règlement du litige.