Le principe de solidarité repose sur le fait qu’en France, les individus sont libres et égaux en droit mais dépendent les uns des autres : ils ont une obligation d’assistance mutuelle. Au nom de ce principe de solidarité, lié à la fraternité républicaine, l’État, les collectivités territoriales ou les associations unissent leurs forces pour réduire les inégalités et protéger les citoyens. Ainsi, le ministère de l'Éducation nationale et de la jeunesse (1er budget de l’État) cherche par exemple, à réduire les inégalités en permettant à tous d’accéder aux connaissances. Afin d’offrir des conditions d’études optimales, la construction et l’entretien des écoles sont pris en charge par les communes ; les collèges le sont par les départements et les lycées par les régions. De même, le revenu de solidarité active (RSA) assure aux personnes sans ressources un niveau minimum de revenu.

Pour financer ces dépenses, des impôts directs (ex : l’impôt sur le revenu ou l’impôt sur les sociétés) et indirects (ex : la Taxe sur la Valeur Ajoutée payée sur les biens et les services consommés) sont payés par les citoyens. Ces contributions participent au principe de solidarité. En parallèle, chacun également peut faire preuve de solidarité en soutenant une cause ou en étant bénévole dans une association.