La population de l’aire urbaine parisienne augmente plutôt lentement. Elle a un solde migratoire négatif : elle attire toujours étrangers, étudiants et jeunes actifs du fait des perspectives qu’elle propose, mais de nombreux retraités et actifs en seconde partie de carrière préfèrent partir vers d’autres horizons. Ce solde migratoire est compensé par un solde naturel positif : on compte plus de naissances que de décès en Île-de-France.
Les métropoles de l’arc périphérique (de l’Ouest atlantique à la région Rhône-Alpes) sont attractives : meilleur cadre de vie, emplois de haut niveau dans les technopoles (Toulouse, Sophia Antipolis)… Elles attirent donc les étudiants et les actifs expérimentés qui veulent changer d’environnement. Les métropoles provençales sont moins attractives. Si la Côte d’Azur (Nice, Menton, Cannes) a longtemps attiré de nombreux retraités, cela est moins le cas depuis deux décennies du fait du coût élevé de la vie.
Les métropoles portuaires (Toulon, Le Havre, Marseille) et/ou industrielles (Rouen, Saint-Étienne) sont beaucoup moins dynamiques et attractives. Les emplois y sont plus rares, le cadre de vie y est moins attractif, donc le solde migratoire y est souvent négatif. De même, les villes moyennes et les plus petites souffrent de la diminution des services publics et des commerces, elles peinent à attirer de nouvelles populations.