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Accessoires

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Le velcro

Le principe des bandes auto-agrippantes a été découvert par hasard par le suisse George de Mestral en 1948, au retour de promenade, pour ôter des fruits de bardane accrochés à son chien. Au microscope, il a observé les crochets du fruit qui s’agrippent aux poils et a développé un système d’accroche avec une face avec boucles (VELours) et une autre avec crochets (CROchet). Il dépose au début des années 50 le brevet de son invention, et crée sa société : VELCRO. Des licences de production ont été concédées, puis les contrats ont expiré. Velcro est une marque mais le système de scratch s’est développé dans le monde entier pour le sport, les accessoires, les chaussures… Les premiers hommes de la mission lunaire Apollo en 1968 ont été équipés de bandes auto-agrippantes pour combinaisons et sacs de collecte.

La passementerie

Sous ce nom générique, on regroupe tous les ouvrages de fil (généralement d'or ou de soie) qui ornent les vêtements, notamment militaires et sacerdotaux, et l’ameublement pour rideaux et sièges. Ces ornements peuvent être ponctuels - gland, pompon, rosette, nœud - ou en applique linéaire - galon, cordelette, franges - mais sont tous, à l’origine, des ornements coûteux qui montrent la classe sociale de ceux qui les portent. 

Après la Révolution française, les vêtements se simplifient et la passementerie décore surtout les demeures et les calèches : rideaux, fauteuils, ciels de lit, plafonds tendus…

Aujourd’hui artisanat d’art de fabrication manuelle ou sur métier Jacquard, la production est destinée à la décoration haut de gamme. La passementerie est utilisée en habillement quand la mode cherche un élément de style précis : brandebourg à la russe ou boutons de passementerie…

Le bouton

Il remonterait aux Germains, 500 ans avant J.C., avec le botan, une attache formée par deux plaquettes réunies par une barre rigide, type bouton de manchette. Le bouton associé à sa boutonnière remonterait au 13e siècle, et si les corporations médiévales sont organisées - boutonniers pour les métaux ordinaires, tabletiers pour l’os et la nacre, et orfèvres pour les métaux et pierres précieux - le bouton était dévolu aux vêtements masculins, les vêtements féminins étant lacés jusqu’au 19e siècle. Mais la mode du bouton était telle que vers la fin du 17e siècle les vestes masculines s’allongent pour permettre de coudre plus de boutons. 

Une révolution dans l’habillement masculin a lieu entre 1850 et 1900 : la veste sans basques, plus courte et sombre, utilise seulement des boutons en bois ou recouverts de tissu. Le bouton-bijou pour homme meurt, mais il apparaît pour les tenues féminines : robes, gants, bottines… Recouverts de passementerie ou de tissu, en céramique, en nacre, en os, ils sont cousus par douzaine sur la silhouette. Aujourd’hui c’est un mode d’attache mondialisé et le plus usité.


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