Les êtres vivants peuvent être exposés à de très nombreux xénobiotiques (médicaments, polluants de l’environnement, additifs alimentaires,….) qui peuvent perturber le fonctionnement normal de l’individu qui les aura absorbés.
Les trois principales voies d’entrée des xénobiotiques sont : la voie orale, la voie respiratoire et la voie cutanée. Différentes toxicités sont définies en fonction des modalités d’exposition.
L’ingestion de substances toxiques peuvent impacter négativement la fertilité et également avoir des effets néfastes sur un embryon.
Après pénétration dans l’organisme, les xénobiotiques doivent être transformés en composés chimiques hydrosolubles pour être éliminés. Plusieurs mécanismes de biotransformation, généralement enzymatiques, facilitent leur élimination. Il existe deux types de réactions successives : réactions de phase I (oxydation, réduction, hydrolyse) et réactions de phase II (réaction de conjugaison). D’une manière générale, les biotransformations sont des réactions de défense de l’organisme qui conduisent à des molécules moins toxiques. Néanmoins, les métabolites peuvent aussi être plus actifs ou plus toxiques que la substance d’origine.