On distingue l’innovation en produit et l’innovation en procédé. La première vise l’introduction sur le marché d’un produit novateur, sans concurrence : un nouveau genre de téléphone, de microprocesseur, de médicament par exemple. La seconde permet de réduire le coût de la production d’un produit connu et, par là, d’être plus concurrentiel : une nouvelle manière, plus rentable, de fabriquer des téléphones ou des médicaments...
Dans les deux cas, innover peut être très rentable. Ajoutons à cela que les brevets protègent juridiquement durant 20 ans le monopole qu’a l’innovateur sur son innovation.

Mais, pour innover, il faut avoir consenti à des dépenses et il arrive qu’une entreprise ait investi beaucoup et gagne peu. En effet, la hauteur des investissements nécessaires pour aboutir à une innovation ne peut être prévue avec exactitude.
De plus, il arrive qu’une entreprise soit devancée par la concurrence ; la rentabilité de ses investissements dans la recherche sera alors faible, voire nulle.
Enfin, il arrive que la demande change et que le produit innovant n’intéresse plus grand monde au moment de sa commercialisation.

Ainsi, investir dans l’innovation est rentable, mais risqué. Les entreprises de grande taille semblent dans une situation favorable : elles ont plus de facilité pour financer la recherche et pour supporter un échec commercial. Mais elles sont concurrencées par un nouveau genre d’entreprises, petites et dynamiques, les « start-up », « les jeunes pousses ».