Être libre signifie, de façon générale, pouvoir penser, décider et agir sans contrainte, comme on le souhaite, sans subir d’obligation ou de pression. La liberté, politiquement et juridiquement, concerne essentiellement les individus. Elle s’oppose à l’enfermement ou emprisonnement physique ou psychologique. Le sens premier du mot liberté renvoie d’ailleurs à l’homme libre par opposition à celui qui a le statut d’esclave.
Pour qu’il existe une liberté, il faut que le sujet dispose d’au moins une alternative. Une telle situation implique qu’un libre choix est possible, qui ne peut s’exprimer que par un renoncement aux autres possibilités. Dès lors, l’existence d’une possibilité d’agir interdit une ou plusieurs autres possibilités d’agir et change dans la même mesure le champ de libertés d’un individu. Par ailleurs, la compréhension des contraintes attachées à l’alternative n’est pas neutre dans le choix puisque cette analyse impacte l’évaluation du champ des possibilités. Il y a bien sûr de nombreux cas possibles. Pour une même situation donnée, des opérateurs distincts voient donc sous le mot « liberté » des notions parfois fort différentes.
La liberté peut donc être un attribut de l’homme, de sa volonté, et être la condition de droits naturels ou positifs, mais aussi de devoirs et obligations.
Enfin, la liberté est la source de la responsabilité. Parce que je suis condamné à être libre, je ne suis pas conditionné ni soumis à quoi que ce soit mais pleinement responsable de mes choix et de mes agissements.