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Techniques de la lumière

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Choisir sa lumière : caractéristiques techniques et esthétiques

Il existe deux grands types de projecteurs : ceux « à face ouverte » (une grosse ampoule avec un miroir derrière) et ceux « à face fermée » (avec une lentille qui focalise le flux lumineux). 

Tungstènes/halogènes, tubes fluorescents (sorte de néons), HMI (lampes à arc) et LED sont les sources de lumière les plus courantes. Leurs caractéristiques techniques, esthétiques et pratiques varient (coût, solidité, température de couleur, consommation, etc.) 

Différents types d’accessoires peuvent modifier le rendu de la lumière. Parmi les plus courants : les volets, qui permettent de diriger le flux lumineux ; les gélatines, sortent de feuilles de plastique qui changent la couleur de la lumière ; les cookies ou gobos, qui placés devant le spot permettent de projeter des formes diverses sur le décor pour des effets de style.

Bien placer sa lumière

L’éclairage en trois points est un classique : deux spots à 45° à droite et à gauche du sujet à éclairer (le principal, « key light », et le second, « fill light », moins puissant) avec une lumière « backlight » par derrière, pour détacher le sujet du fond. Du ratio dépendra l’effet final : soit un éclairage uniforme, soit un clair-obscur plus ou moins marqué. (Ex : un ratio de 2:1:1 indique que le spot principal est deux fois plus fort que les deux autres.) 

Autres facteurs : l’angle sous lequel la lumière va frapper le sujet, la distance de ce dernier par rapport à la source de lumière et au fond, la hauteur du spot. Les ombres parasites peuvent être « débouchées » soit en utilisant un réflecteur qui redirige le flux lumineux vers ces zones, soit un diffuseur qui va tamiser la lumière et ainsi produire des contrastes moins marqués.

Gérer les ombres

Il existe deux types d’ombres : 

  • propres (zones sombres sur le sujet éclairé) 
  • et portées (celles projetées par acteurs et objets sur le décor). 

De nombreux paramètres vont influer sur les ombres :

  • leur densité, 
  • la façon dont elles tombent sur les acteurs et le décor : le placement de la lumière, déjà évoqué (l’ombre révèle plus ou moins les détails du sujet) ; 
  • la taille de la source lumineuse (en découlent des ombres plus ou moins diffuses) ; 
  • la directionnalité de la lumière (en faisceau / dans tous les sens) ; 
  • l’intensité de la source, primaire (ex : un spot), ou secondaire (ex : un réflecteur). 

D’autres facteurs vont impacter la manière dont la lumière va « frapper » le sujet et donc les ombres créées : couleur, nature/matériau, texture laissent passer, réfléchissent, font éclater ou absorbent plus ou moins le flux lumineux.

Bien régler sa caméra/son appareil photo numérique

Le triangle d’exposition regroupe les trois réglages pour le rendu de la lumière : 

  • l’iris/le diaph’ (flux de lumière qui entre dans la caméra), 
  • l’ISO (sensibilité du capteur) 
  • et le shutter/obturateur (temps d’exposition). 

Un mauvais choix amène : 

  • une image sous- ou surexposée ; 
  • du grain ; 
  • des lumières et des contours peu précis. 

Le rendu des couleurs dépend quant à lui de la balance des blancs : mal réglée, l’image apparaîtra jaune-orange, bleuâtre ou verdâtre suivant la source de lumière. 

L’exposition se mesure avec un luxmètre. Pour la teinte dominante, on parle de « température de couleur » : chaude, neutre ou froide (unité : le Kelvin (K)). Caméra ou APN peuvent afficher des histogrammes pour la lumière et les couleurs : un pic ou un creux indiquent un problème probable dans une zone du cadrage.

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