Les théories méthodologiques étudient comment la maîtrise technique permet d’influer sur le spectateur. Certains ont plaidé en faveur de la dysnarration pour mettre en valeur le mouvement et se libérer du carcan du scénario, trop mécanique. D’autres se sont intéressés au cadrage et comment on dirige le regard, avec par exemple le gros plan (Walter Benjamin) ou le hors-champ, stimulus narratif ou au contraire camouflage. Donner du sens à un film nécessite chez le spectateur un travail mental. Dès le début, des théoriciens ont cherché une validation scientifique pour le 7ème Art (Münsterberg, Canudo). À l’opposé, l’École de Francfort a accusé l’industrie d’avoir détourné le cinéma à des fins idéologiques et commerciales. Il est vrai que les théories économiques s’intéressent à la recette du succès pour un film et que la Politique des auteurs est parfois détournée pour vendre des productions médiocres. Le cinéma n’est pas une science exacte, il reste impossible à totalement décoder !