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Thème 4 / Travaux d'inventaire

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Les amortissements comptables

À la clôture de l’exercice, un certain nombre d’opérations d’inventaire doivent être passées par l’entreprise. C’est le cas pour les amortissements qui représentent la répartition systématique dans le temps de la valeur des immobilisations. 

L’amortissement représente la perte de valeur normale subie par l’immobilisation au cours de l’année. La dotation annuelle aux amortissements se calcule sur la base amortissable, obtenue par différence entre la valeur d’entrée au bilan de l’immobilisation et sa valeur résiduelle nette des coûts de revente (si celle-ci peut être estimée et si elle est significative). 

Une fois la base amortissable obtenue, on peut la répartir sur la durée d’utilisation de l’immobilisation (amortissement linéaire) à partir de la date de mise en service de celle-ci (prorata temporis à pratiquer la première et dernière année) ou en fonction d’une unité d’œuvre (exemple : distance parcourue annuellement dans le cas d’un véhicule de transport). On retient le mode d’amortissement qui donne la durée d’amortissement la plus courte.

Dépréciations

À la clôture de l’exercice, l’entreprise doit rechercher l’existence d’indices de perte de valeur pour ces immobilisations. Si un tel indice existe, elle doit déterminer la valeur actuelle de ces immobilisations afin de constater une éventuelle perte de valeur en raison du principe de prudence. La valeur actuelle est définie comme la plus grande des deux valeurs entre la valeur vénale nette des cours de sortie et la valeur d’usage, calculée par actualisation des flux de trésorerie futurs générés par l’immobilisation. Lorsque la valeur nette comptable de l’immobilisation (valeur d’origine moins amortissements cumulés) est supérieure à sa valeur actuelle, l’entreprise va constater une dépréciation égale à la différence entre les deux valeurs. 

Cette dépréciation a pour conséquence de modifier le plan d’amortissement dans le futur. Chaque année, l’entreprise doit estimer si la dépréciation doit être ajustée (augmentée ou reprise). Il est à noter que la valeur de la reprise ne peut conduire à une nouvelle valeur nette comptable supérieure à ce qu’elle aurait été en l’absence de dépréciation. Le montant de la reprise ne peut donc dépasser le montant total de dépréciations qui ont été enregistrées au crédit du compte 29 – Dépréciations des immobilisations.

Les opérations d’inventaire (provision, charges constatées d’avance)

À la clôture de l’exercice, les entreprises sont tenues de réaliser un certain nombre d’opérations d’ajustement : ce sont les opérations d’inventaire. Elles doivent ainsi réaliser un inventaire physique de ses stocks (inventaire intermittent) afin de déterminer les quantités de produits finis, matières premières, etc. qu’elles possèdent dans leurs entrepôts en fin d’année, déterminer leur valeur, constater les éventuelles dépréciations et comptabiliser la variation des stocks. Elles doivent également comptabiliser les dotations annuelles aux amortissements et aux dépréciations, ainsi que les provisions pour risques et charges (pour couvrir les pertes latentes de l’entreprise et les risques probables de sorties de ressources liées à des obligations envers des tiers). 

On trouve également, parmi les écritures d’inventaire, celles commandées par l’application du principe de rattachement des charges à l’exercice tels que les charges/produits constatés d’avance (charges décaissées/produits encaissés au cours de l’exercice, mais dont la réalisation ne sera effective qu’à l’exercice suivant) ou les charges à payer (factures de fournisseurs non encore parvenues concernant des prestations intervenues au cours de l’exercice) ou produits à recevoir. Enfin, les entreprises doivent évaluer et comptabiliser les différents impôts à payer.

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