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Les Journées européennes du patrimoine

Origine des Journées du patrimoine

Les premières Journées du patrimoine, appelées « Journées portes ouvertes dans les monuments historiques », sont lancées en septembre 1984 par le ministre de la Culture Jack Lang.

Le succès de cette première édition conduit le ministre à proposer d’étendre cette initiative dans toute l’Europe dès l’année suivante. De nombreux pays européens tels que le Royaume-Uni, la Belgique, le Luxembourg, les Pays-Bas… organisent désormais des journées similaires, rebaptisées « Journées européennes du patrimoine ».

À partir de 1992, l’opération est prolongée sur tout un week-end, passant de 1 à 2 jours, généralement durant le 3e week-end de septembre en France.

Objectifs des Journées du patrimoine

L’objectif premier de ces journées est de permettre aux Français de découvrir ou redécouvrir leur patrimoine national : monuments, églises, théâtres, châteaux… car certains de ces lieux sont habituellement fermés au public.

Si bon nombre de ces sites et monuments sont généralement gratuits durant ce week-end, certains domaines privés, ou dépendant de collectivités locales ou d'établissements publics, peuvent toutefois choisir de fixer leur propre prix.

Thème de l’année 2021

Cette année, le thème « Patrimoine pour tous » a été choisi afin de souligner l’ambition fédératrice de cette journée et ce sont près de 8 millions de Français qui en ont profité pour se rendre dans les 15 000 sites et monuments accessibles au public.

Si les Journées du patrimoine se déroulent sur un week-end, les établissements scolaires, eux, peuvent participer dès le vendredi qui précède à l’opération « Levez les yeux », dont l’objectif est de permettre aux élèves de découvrir le patrimoine de leur région tout en s’interrogeant sur les questions de préservation et de valorisation.

Les monuments les plus visités

Les monuments les plus visités lors des Journées du patrimoine sont ceux qui se trouvent dans la capitale et en particulier tous les lieux officiels de la République comme l’Élysée, le Palais Bourbon, les différents ministères…

Les 40 ans du TGV

Histoire du TGV (train à grande vitesse)

Dans les années 1960, l’idée de créer un train à grande vitesse émerge en France pour remédier à la baisse de fréquentation de ce moyen de transport. Une augmentation de la vitesse semble alors être la solution face à ce désintérêt et c’est le modèle japonais, premier train à grande vitesse utilisé dès 1964, qui constitue une source d’inspiration.

En 1971, un premier prototype, appelé TGV 001, voit le jour, mais il faut attendre septembre 1981 pour que le service soit ouvert au public, avec une première ligne permettant de relier Paris et Lyon en deux heures. Le premier TGV surnommé « Patrick » était de couleur orange et pouvait circuler jusqu’à 260 km/h.

Les records de vitesse

Avant même son utilisation par le public, le TGV avait déjà réalisé un record de vitesse à 380 km/h en février 1981 (alors même qu’il était prévu pour rouler à 260 km/h avec des passagers à son bord), dépassant ainsi le record établi par son homologue japonais. L’objectif de ce record était de montrer aux passagers qu’ils pourraient se déplacer en toute sécurité.

En 2007, la SNCF réalise son dernier record en date en atteignant une vitesse de 574,8 km/h lors d’un trajet de la rame d’essais 4402.

Des dessertes à l’international

Le TGV permet maintenant de desservir plusieurs pays frontaliers de la France :

  • l’Allemagne avec « ICE (Intercity-Express) » ;
  • la Belgique avec « IZY » ou « Thalys » ;
  • les Pays-Bas avec le « Thalys » ;
  • l’Angleterre avec l’« Eurostar » ;
  • l’Italie avec « Artesia » ;
  • l’Espagne avec « Renfe-AVE » ;
  • la Suisse avec « Lyria ».

Un service TGV à petit prix : le Ouigo

Depuis 2013, la SNCF propose un service de train à grande vitesse à moindre coût appelé « Ouigo », une alternance à « Oui SNCF ». Ces nouveaux trains reconnaissables à leur couleur bleue permettent à de nombreux voyageurs de partir à des tarifs très concurrentiels par rapport à ceux proposés pour des trajets en autocar ou en avion via les compagnies low-cost.

En route vers le futur…

Les TGV de la prochaine génération, les TGV M, présentés comme les « trains du futur », devraient faire leur apparition sur nos rails en 2024.

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