Durant la période d’Apartheid (1948-1991), l’Afrique du Sud était un pays d’immigration régionale : le secteur minier, demandeur de main d’œuvre, attirait des travailleurs venant de pays voisins (Lesotho, Mozambique) ou proches (Malawi). Depuis la fin de l’Apartheid, l’attractivité régionale reste forte (le Zimbabwe est la première provenance) mais la RSA attire des migrants venus d’Afrique anglophone (Nigeria, Ghana, Kenya) ou francophone (RDC, Côte d’Ivoire) : en 2015, plus de 3 M d’habitants étaient nés hors du pays (6 % de la population). Les incidents xénophobes sont en très forte augmentation.
Les autres pays de la région sont touchés par une forte émigration, soit vers la RSA, soit vers des destinations plus lointaines (Europe). Le départ des personnes diplômées (exode des cerveaux) est un frein à leur développement.
Les flux touristiques vers l’Afrique australe sont en augmentation, ils s’expliquent par le patrimoine naturel : parc Kruger (RSA), Okavango (Botswana), chutes Victoria (Zimbabwe et Zambie)… Il a été « boosté » par la Coupe du Monde de football en 2010. Mais mis à part Johannesburg et Le Cap, les aéroports de la région sont assez peu desservis, et les pays enclavés (Malawi) ou trop instables (Mozambique) attirent peu de touristes.