Des flux migratoires en provenance d’Afrique, du Proche-Orient et d’Europe de l’Est convergent vers les frontières européennes.
En Afrique du Nord, les points d’entrée privilégiés sont les exclaves espagnoles en territoire marocain, Ceuta et Melilla. Des barrières ont été construites par l’Espagne, les flux sont jugulés, sauf en cas de passage massif forcé (2014). Les Canaries, archipel espagnol au large du Maroc (ou du Sahara Occidental) captent également des flux, mais maritimes.
Les flux maritimes principaux convergent vers Lampedusa, île italienne entre l’Afrique et la Sicile. Les flux en provenance de Tunisie et de Libye vers les côtes italiennes sont estimés à 150 à 200000 par an. Les flux sont en très nette augmentation depuis la déstabilisation de la Libye en 2011.
Les îles grecques proches des côtes turques voient arriver environ 50000 migrants par an. Les accords entre l’UE et la Turquie permettent de retenir de nombreux candidats à la migration en Turquie.
Enfin, la route terrestre par les Balkans prend de plus en plus d’importance (50000 passages également), malgré les barrières mises en place par la Hongrie ou d’autres pays.