Les principales ressources en eau du Sénégal, pays sahélien, sont : les précipitations, les eaux de surface et les eaux souterraines. Les pluies ont lieu au cours de la saison de l’hivernage, balaient le pays d’Est en Ouest et s’affaiblissent progressivement vers le littoral. La moyenne pluviométrique est de l’ordre de 600 mm, chiffre insuffisant au regard des conditions de température et de la perméabilité des sols. Les eaux de surface comprennent plusieurs bassins hydrographiques tels que :

  • Le fleuve Sénégal,
  • Le fleuve Gambie,
  • La Casamance,
  • Le lac de Guiers.

Plusieurs nappes souterraines représentent un potentiel mobilisable de 2,6 millions de m3/j pendant 2 000 ans. 

Mais la conservation des ressources hydriques se heurte aux phénomènes de l’évaporation, du ruissellement et de l’infiltration. De plus, le régime climatique est irrégulier. La présence de certains parasites infeste les eaux y créant des maladies.

L’exploitation des ressources hydriques est entravée par des problèmes techniques et financiers.

Les besoins multiformes en eau pour l’agriculture et l’élevage ont rendu nécessaire la recherche des solutions au problème de l’eau. Un important réseau de puits et forages a été réalisé. Le Sénégal participe aussi à la politique des grands barrages. Enfin, pour faire face au déficit en eau très sévère à Dakar et dans la moitié nord du pays, le Sénégal a initié un ambitieux programme hydraulique.