Depuis son indépendance, le Sénégal connaît des difficultés économiques. L’agriculture occupe la majeure partie de la population, fournit 17 % du PIB mais ne couvre pas les besoins. Les céréales dominent la production. La production connaît saisonnièrement des pénuries dues à une pluviométrie irrégulière, une érosion des sols et des techniques peu rentables. Le Sénégal doit alors procéder à des importations. L’élevage reste une activité largement traditionnelle marquée par une insuffisance des points d’eau et des pâturages en saison des pluies. Il y a un début d’élevage industriel qui cependant ne concerne que la volaille. La pêche est un secteur très actif mais rencontre des problèmes d’exploitation irrationnelle. 

L’industrie de base et des biens d’équipements est faiblement représentée. L’essentiel du tissu industriel est à Dakar. L’industrie sénégalaise souffre d’une insuffisance de ressources minières et de sources d’énergie. 

Le commerce extérieur du Sénégal est déficitaire. À l’instar des autres pays d’Afrique, le Sénégal est endetté à l’égard des pays riches et des organismes financiers internationaux. 

Le Sénégal est engagé dans plus de 160 programmes de développement visant à améliorer la situation économique et sociale du pays. Le programme de développement local (PNDL) s'inscrit dans le cadre de la politique globale mise en œuvre pour atteindre les objectifs du Document stratégique de réduction de la pauvreté (DSRP) et ceux du Développement pour le Millénaire (OMD). En 2014, les nouvelles autorités ont mis sur pied le Plan Sénégal Emergent qui a comme vision celle d’« Un Sénégal émergent en 2035 avec une société solidaire et un Etat de droit».

Actuellement, le Sénégal a consenti plusieurs investissements, notamment dans les secteurs de la communication pour le désenclavement de la capitale :

L'autoroute à péage,

  • L'AIBD,
  • LeTER,
  • etc.

Le Sénégal s’inscrit également dans la logique d’intégration sous régionale et régionale.