En 1982, une nouvelle école de design est créée en France, l’École nationale supérieure de création industrielle (ENSCI - Les Ateliers), dont elle est la marraine au côté de Jean Prouvé le parrain. Sa contribution à la modernité passera par cette transmission aux générations futures.

Les créations, tables, chaises, tabourets, de Charlotte Perriand sont rééditées par Cassina depuis 2004. L'association ACTE (Art contemporain Thônes et vallées de Thônes expositions) construit en 2010, à titre posthume, le Refuge Tonneau à partir de ses croquis. Le Refuge Tonneau est une habitation très fonctionnelle qui permet d’accéder à la nature sans la dénaturer, de l’observer sous de multiples points de vue.

Plusieurs expositions mettent à l’honneur, la femme artiste, designer et architecte engagée ainsi que ses créations innovantes et d’avant-garde : en 2011 au Petit Palais à Paris « Charlotte Perriand 1903-1999, de la photographie au design » ; En 2012 : « Charlotte Perriand, la photographie pour un autre monde », musée Nicéphore-Niépce, à Chalon-sur-Saône ; En 2013 : « Charlotte Perriand et le Japon » à la Biennale internationale de design de Saint-Étienne ; En 2019-2020, à l’occasion du vingtième anniversaire de sa disparition, à la Fondation Vuitton, et à la et à la galerie Downtown à Paris.

Sa fille, Pernette Perriand, née en 1944 et son mari, l'historien Jacques Barsac, gèrent son héritage et ses droits, notamment les rééditions et les litiges pour les copies non autorisées.

Sur le marché de l’art, les prix décollent dans les années 2000. En 2017, chez Artcurial, un exemplaire de la bibliothèque Maison de la Tunisie décroche le record de 529 800 euros, près de trois fois son estimation. L’année suivante, une bibliothèque modèle Nuage de 1960 est adjugée pour 691 000 euros.