Les réalités de l’après-guerre favorisent les films durs : le néoréalisme en Italie ou le film noir policier aux USA. Deux archétypes féminins dominent : la femme fatale et la pin-up, avec des icônes telles Lauren Bacall et Marilyn Monroe.
Le code Hays veille à la morale et la censure, conduisant les réalisateurs à faire preuve d’inventivité en jouant sur la suggestion. La peur du communisme voit émerger le McCarthysme et Hollywood se déchire durant cette chasse aux sorcières.
Tandis que le cinéma européen est l’expression d’une société en quête de repères, entre productions très grand public et œuvres plus clivantes, l’Occident découvre le cinéma asiatique et indien à l’occasion de festivals.
Le 7e Art voit arriver une concurrente de taille, la TV, et, face à la menace, se lance dans une démonstration de force : écrans larges en CinémaScope, couleurs omniprésentes et superproductions pharaoniques (et politiques, affichant de manière imagée les valeurs américaines face à la menace rouge).